Ibrahim Coulibaly, chef du "Commando invisible", au milieu de ses troupes, dans le quartier Abobo d'Abidjan, le 19 avril 2011.
REUTERS/Finbarr O'Reilly
Par RFI
Après avoir déclaré que la guerre était terminée en Côte d’Ivoire et demandé aux unités combattantes de regagner les casernes, le 22 avril, le chef de l’Etat Alassane Ouattara est revenu aussi sur les cas particuliers de Yopougon, où des miliciens pro-Gbagbo sèment la terreur et d’Abobo et Anyama, dont une partie est contrôlée par Ibrahim Coulibaly, dit IB, l’un des auteurs du coup d’Etat de 1999. Alassane Ouattara leur demande de déposer les armes sans délai. Les négociations se poursuivent.
Avec notre envoyé spécial à Abidjan
Ibrahim Coulibaly se dit prêt à déposer les armes. Pose-t-il des conditions ? Il s’en défend, puis il ajoute que si son désarmement peut contribuer à la paix à Abidjan, il n’y voit pas d’inconvénient. Mais il essaye de rentrer dans les rangs la tête haute.
« Le Président ne va pas désarmer les combattants sans penser à leur avenir » a confié IB à RFI. Seule interrogation, combien d’hommes dispose-t-il à Abobo et à Anyama ? Lui avance le chiffre de 5 000. Ce qui fait sourire une source proche du Premier ministre et ministre de la Défense Guillaume Soro, patron de l’ex-rébellion des Forces nouvelles. Pour cette source, Ibrahim Coulibaly n’aurait que quelques centaines d’hommes sous ses ordres.
Du côté de Youpougon, les Patriotes n’ont toujours pas déposé leurs armes, mais les négociations entamées mercredi entre les chefs de certains groupes paramilitaires et les FRCI se sont poursuivies hier.
Une autre voix du FPI, le parti de Laurent Gbagbo, appelle les miliciens à renoncer à la violence. Il s’agit du maire de cette commune de Yopougon. Jean Félicien Gbamnan Djidan, l’un des rares responsables du FPI qui parlent d’Alassane Ouattara comme président élu, confie dans un communiqué qu’il a accepté les conclusions du panel de l’Union africaine le 10 mars à Addis-Abeba, contrairement au comité central de son parti.
Paix et réconciliation
Et à l’occasion de la fête de Pâques ce dimanche, le président ivoirien, Alassane Ouattara, de religion musulmane, s’est adressé à ses compatriotes chrétiens. Une façon
deux semaines après l’arrestation de Laurent Gbagbo, de mettre fin à une crise postélectorale de plus de quatre mois, de marquer sa volonté de réconcilier les Ivoiriens.
Après le pardon, Alassane Oouattara a insisté aussi sur la volonté de vivre ensemble.
Par ailleurs, Simone Gbagbo a été placée en résidence surveillée, en Côte d'Ivoire. L'ancienne Première dame du pays, arrêtée en même temps que le président sortant, se trouve à Odienné, une ville du Nord-Ouest. Elle y est arrivée le 22 avril. L'information n'a été donnée par le ministre ivoirien de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio.
Laurent Gbagbo, lui, serait retenu dans une résidence présidentielle de la ville de Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire.
deux semaines après l’arrestation de Laurent Gbagbo, de mettre fin à une crise postélectorale de plus de quatre mois, de marquer sa volonté de réconcilier les Ivoiriens.
Après le pardon, Alassane Oouattara a insisté aussi sur la volonté de vivre ensemble.
Par ailleurs, Simone Gbagbo a été placée en résidence surveillée, en Côte d'Ivoire. L'ancienne Première dame du pays, arrêtée en même temps que le président sortant, se trouve à Odienné, une ville du Nord-Ouest. Elle y est arrivée le 22 avril. L'information n'a été donnée par le ministre ivoirien de la Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio.
Laurent Gbagbo, lui, serait retenu dans une résidence présidentielle de la ville de Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire.
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