"Je demande aux dirigeants de l’Union Africaine de se rendre à Adjabia et de voir qui se bat là-bas contre nous. Pourquoi des ressortissants d’Afghanistan, de Tunisie, d’Égypte et d’autres pays se font passés pour des habitants d’Adjabia ? Sauvez cette ville de ceux qui s’en sont emparés ! Et maintenant écoutez-moi bien, ceux de l’OTAN ! Vos bombardez une muraille qui empêche l’afflux d’émigrés africains en Europe, un mur qui arrête les terroristes d’Al Qaeda. Cette muraille est la Libye. Vous la détruisez. Vous êtes des idiots. Pour les milliers de migrants d’Afrique, pour le soutien à Al Qaeda, vous brûlerez en enfer. Et cela adviendra. Je ne mens jamais. Maintenant non plus je ne mens pas. Il y a quatre fautes que vous ne devez pas commettre. Quatre fautes qu’aucun bombardement ne pourra racheter. Premièrement : la vie intérieure de la Libye, son organisation. Seul le peuple libyen peut résoudre ces questions et les résoudra. Lui seul. Retenez bien : Pas vous et même pas moi. Seuls les Libyens eux-mêmes peuvent, s’ils le veulent, changer leur système d’autogestion. Deuxièmement : moi, Mouammar Kadhafi. Que je doive partir ou non, ce n’est pas à vous d’en décider. Vous n’êtes rien. Depuis 40 ans le pouvoir en Libye est entre les mains des Libyens. Ma grand-mère et mon grand-père, mes parents ont été tués sur le sol libyen, ils n’ont jamais quitté leur patrie. Vous êtes ridicules avec vos exigences. Vous êtes ridicules. Je ne suis pas le président de la Libye, mais s’il en avait la possibilité, le peuplement m’aurait choisi. Oui, mon peuple m’aime. Et vous savez pourquoi. Parce que je ne vous aime pas. Troisièmement : le pétrole. N’y pensez même pas. N’imaginez même pas que vous enlèverez à nos enfants le droit de posséder ce qu’ils possèdent depuis déjà 40 ans. Je ne vous promets pas que nous resterons les bras croisés à regarder nos enfants se faire dévaliser. Mais, bien entendu, nous pouvons discuter pour que vos affaires en Libye soit plus prospères qu’avant. C’est ce que vous voulez, n’est-ce pas ? Quatrièmement : la Libye. Il n’y aura pas de drapeau blanc. Jamais. Si vous débarquez sur notre sol, tous les Libyens prendront les armes et se battront ! La vie sans liberté n’est rien. Nous défendrons notre liberté, ou nous mourrons !" « Live journal » – 2 mai 2011
Par : E C
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