Pour maître Drissa Traoré, le fait que le président Gbagbo avait déjà déposé plainte en 2003 auprès de la
CPI pour les crimes contre l'humanité...... Ouattara pourrait être inculpé
Le champ d'intervention de la Cour Pénale Internationale (CPI) en Côte d'Ivoire préoccupe les organisations de défenses des droits humains aussi bien au plan interne qu'à travers le monde.
Radio France Internationale (RFI) a donné hier la parole à ce sujet aux avocats Simone Froma et Drissa Traoré, respectivement présidents de la coalition française pour la cour pénale internationale et du Mouvement Ivoirien des droits humains (MIDH).
Les deux hommes engagés dans la défense des droits humains, sans s'être préalablement consultés, ont été unanimes à dire qu'il est nécessaire que le CPI étendre son champ d'investigation sur les crimes à partir de septembre 2002, date de l'éclatement de la guerre en Côte d'Ivoire. Il y va, ont-ils clamé, de la crédibilité de la CPI.
Pour maître Drissa Traoré, le fait que le président Gbagbo avait déjà déposé plainte en 2003 auprès de la CPI pour les crimes contre l'humanité et qu'à sa suite Ouattara a aussi déposé plainte, signifie que tout le monde est d'accord pour que la lumière soit faite sur les crimes commis sur toute la période allant de 2002 à maintenant. Il en déduit que les conditions juridiques sont réunies pour que la CPI étende son action à tous les crimes commis à partir de 2002.
Il a indiqué par ailleurs que la justice doit aller de pair avec la réconciliation. De la sorte, les victimes seront au moins soulagées de ce que leurs bourreaux ont été punis.
Quant à maître Simon Froma, il estime que la CPI joue sa crédibilité en Côte d'Ivoire. Et pour cela elle a intérêt à ne pas limiter son champ d'investigation à la seule prériode postélectorale.
Elle doit, selon lui, aller jusqu'en 2002 qui marque le début de la guerre. Et il pense que Ouattara pourrait être inculpé aussi bien que le président Gbagbo
Radio France Internationale (RFI) a donné hier la parole à ce sujet aux avocats Simone Froma et Drissa Traoré, respectivement présidents de la coalition française pour la cour pénale internationale et du Mouvement Ivoirien des droits humains (MIDH).
Les deux hommes engagés dans la défense des droits humains, sans s'être préalablement consultés, ont été unanimes à dire qu'il est nécessaire que le CPI étendre son champ d'investigation sur les crimes à partir de septembre 2002, date de l'éclatement de la guerre en Côte d'Ivoire. Il y va, ont-ils clamé, de la crédibilité de la CPI.
Pour maître Drissa Traoré, le fait que le président Gbagbo avait déjà déposé plainte en 2003 auprès de la CPI pour les crimes contre l'humanité et qu'à sa suite Ouattara a aussi déposé plainte, signifie que tout le monde est d'accord pour que la lumière soit faite sur les crimes commis sur toute la période allant de 2002 à maintenant. Il en déduit que les conditions juridiques sont réunies pour que la CPI étende son action à tous les crimes commis à partir de 2002.
Il a indiqué par ailleurs que la justice doit aller de pair avec la réconciliation. De la sorte, les victimes seront au moins soulagées de ce que leurs bourreaux ont été punis.
Quant à maître Simon Froma, il estime que la CPI joue sa crédibilité en Côte d'Ivoire. Et pour cela elle a intérêt à ne pas limiter son champ d'investigation à la seule prériode postélectorale.
Elle doit, selon lui, aller jusqu'en 2002 qui marque le début de la guerre. Et il pense que Ouattara pourrait être inculpé aussi bien que le président Gbagbo
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