lundi 8 août 2011

Révélations d'Agnès TANOH Ex-Dame de compagnie de Simone Gbagbo

Dominique Durpoix a modifié un document.


Avez-vous la conscience tranquille alors que Gbagbo est en prison ? La conscience est cette petite voix qui, dans notre fort intérieur, juge nos actions. Messieurs ! Que vous dit-elle, cette petite voix qui s’impose à nous en vous remémorant du peu de temps au cours duquel vous avez pratiqué, côtoyé et vécu avec Laurent GBAGBO.

Monsieur Mathias Doué ! Mon Général, vous avez été l’un des premiers collaborateurs militaires de Laurent Gbagbo ; même quand il était dans l’opposition. Gbagbo devenu président, j ai eu la chance de vous voir arriver, de vous installer dans l’antichambre, en attendant qu’il vous reçoive dans sa chambre. On ne savait le contenu de vos discutions. Mais vous ressortiez toujours avec un dossier à sangle qui contenait certainement du pécule vu que nous savions les différents types de colis et leur contenu. Et quand on vous taquinait, vous laissez entendre que c’est pour les besoins des militaires au front. Et pourtant vous n’avez pas hésité à faire échouer « l’opération dignité » en donnant d’autres ordres après avoir engagé les pauvres soldats dans cette opération. J’en viens à vous suspecter si cela ne faisait pas partie de votre plan avec la France, qui avait donné son accord pour cette opération de libération de la Cote d’Ivoire. Pour finir, vous ne le vendez pas cher en Novembre 2004 à la France dont les chars convergent sur la résidence. Vous avez simplement une âme de traite, car vous avez trahi le général Guéi en 2000 ; les militaires envoyés pour l’opération dignité à Bouake et Laurent GBAGBO en 2004. Je suis sûr que vous trahirez vos nouveaux amis à la longue.


Monsieur Mangou Philippe, Général ! Homme naguère respecté et admiré pour ton courage et ta détermination à découdre avec l’ennemi, comthéâtre des opérations, basé à Yamoussoukro, homme jugé loyal à sa patrie, j’ai peur de dire quelque chose qui vous choque surtout que je vous connais peu. Je sais seulement que vous étiez disponible et très dévoué. Alors devant quoi avez-vous tremblé ? Et vous général Touvouly, ombre du Président Laurent GBAGBO ? Tous les deux vous étiez les premiers conseillers et techniciens militaires de GBAGBO, responsables des stratégies, des actions et des ordres aux FDS. Si quelqu’un doit être en prison pour les actions militaires, pensez-vous, en toute conscience, que GBAGBO mérite plus la prison que vous ? Quelle lâcheté ! Quelle couardise !


Messieurs les Ministres Djédé Mady, Ehui Bernard, Monsieur Koudous et autres, vous pour qui GBAGBO était aux petits soins. Il a permis à Alphonse Djédjé Mady d’avoir une maison à coup de millions. Tout Issia a été informé par vous dans votre euphorie lorsque l’argent a été débloqué. Il a évité la honte à Ehui qui ne pouvait plus de payer ses factures d’électricité à Adiaké. A M. koudous, il vous a envoyé à l’étranger pour des soins médicaux sans tenir compte de l’aversion que vous aviez pour lui. Et vous tous, hauts cadres des régimes passés, vous pour qui GBAGBO avait peur de vous voir en loque, allant à pied avec des sandalettes (en attendant) comme l’a été un ancien ministre d’Houphouët qu’il avait rencontré un jour au Chu (centre hospitalier universitaire) alors qu’il était encore dans l’opposition. Il a répondu à vos nombreuses sollicitations, préservé pour certains, votre statut. En tout conscience, cet homme charitable mérite–t-il la prison ? Quelle ingratitude !
Monsieur Gnamien Konan et Monsieur Diby Koffi, souvenez vous comment vous avez été nommés aux postes d’Etat. Pour vous, Mr Gnamien, taisant ses sentiments partisans comme il est de coutume dans nos contrées, il a fait fi des Ake Ngbo, Mangly, Koné Katina …, il vous a fait de la place au soleil, en vous donnant un nom, un statut, une prestance. Vous qui étiez des anonymes et qui seraient jamais révélés au public ivoirien à cause de la gérontocratie pratiquée par le régime PDCI. Monsieur le ministre Diby, rappelez vous comment le Ministre Bohoun vous a fortement recommandé, frustrant des camarades de lutte parmi lesquels, il y avait bien des docteurs et des professeurs dans bien de discipline. Pensez-vous au plus profond de vous que ce Monsieur non tribaliste, non partisan, sans préjugé mérite-t-il la prison ? Quelle amnésie !
M. Bakayoko Soumaila, vous étiez le responsable de la construction de la résidence privée de Mama, quand la tentative du coup d’état muée en rébellion a eu lieu dans la nuit du 18au 19 septembre 2002. De retour d’Italie, il a été surpris de vous voir dans la rébellion. Vous n’avez même pas trouvé de justificatifs pour lui expliquer votre attitude quand, il vous a eu au téléphone ; vous dont il venait de se séparer pour l’Italie après une séance de travail, il y a quelques jours, quelle duplicité !
A vous Monsieur Alassane Ouattara, malgré vos méchancetés, Laurent GBAGBO a toujours été à vos cotés dans les moments difficiles. Vous devez vous rappeler qu’il a marché à vos cotés, pour accompagner à sa dernière demeure le Premier secrétaire du RDR, Mr Djeni Kobenan subitement mort, (marche partie de la cathédrale, et pour laquelle, vous n avez pu dépasser la caserne des sapeurs pompiers de l indenie avant de monter en voiture alors que lui était toujours a pied). Souvenez vous que contre bec et ongles, Laurent GBAGBO, dans son désir de défendre toujours le plus faible, s’est offusqué de ce que le PDCI vous renie votre nationalité ivoirienne alors qu’ elle avait juré, par tous les dieux en 1990, que vous étiez ivoirien au moment ou toute la classe politique disait le contraire. Dans sa volonté d’apaisement, il a fait annuler le mandat d’arrêt international que votre frère Bédié vous a flanqué. Pensez-vous en toute conscience que celui que vous appeliez tant mon frère Laurent, un homme sans rancune politique, mérite la prison ? Quelle ingratitude ! Quelle hypocrisie !
Mr. Le président BEDIE, même si l’homme est de nature ingrat, qu’il a la mémoire courte, pour les bienfaits, même si l âge rend sénile, il y a des choses qu’on n’oublie pas si facilement. Alors que vous fuyez le général Guéi pour vous exiler en France, il y avait tant d’honorables et riches personnes au PDCI qui pouvaient vous rendre visite et réclamer votre retour. Non, c’est seulement ce même GBAGBO Laurent qui vous a rendu visite. Lui pour qui vous avez félicité Ouattara pour l’avoir incarcéré ; lui encore qui a permis que vous ayez, à coup de millions un toit à vous à Abidjan. Et vous avez appelé à voter contre lui, m’a t-on dit pour préserver vos biens à l’étranger. Cet homme respectueux de votre rang, même déchu du pouvoir, respectueux de l’image de son pays, mérite il la prison ? Quelle cupidité ?
Et dire que Ces deux hommes sont venus sabler le champagne à la résidence de Cocody, pour célébrer la paix des braves après le forum de la réconciliation en 2001. Quelle duplicité ?quelle hypocrisie? Quel narcissisme ?
M. Soro Guillaume, que de souvenirs partagés, mais hélas ! Pensez vous sincèrement, avec toutes les atrocités vécues par le peuple ivoirien, celles de Bouaké en 2002 et celles de toute la Cote d’Ivoire depuis la crisea postélectorale, vous qui vous réclamer la paternité de la rébellion, qui avez tués nos enfants et neveux, en somme des ivoiriens. J’espère que vous vous rappelez encore de ceux qui ont été enfermés dans une pièce et qui ont été arrosés à Bouake (il y a eu au moins un survivant, demandez à la croix rouge) ; leur faute est qu’ils étaient des corps habillés ou des enfants et parents de ceux-ci. Vous Adepte du sang, Kass a eu le cœur mangé par vous et vos hommes. Pour toutes les atrocités de Guitrozon, Petit-Duekoué, Duekoue….En toute conscience, GBAGBO qui ordonne l’amnistie pour vous et vos compagnons dans cette aventure qui a endeuillé la côte d’ivoire pendant une décennie et dont les séquelles reste indélébiles. Cet homme de pardon, mérite plus la prison que vous ? Quelle haine !
Chers messieurs ! Vous qui avez le pouvoir et non « l’autorité ». Pouvez-vous vous regarder dans un miroir, répondre à l’appel de votre conscience, cette petite voix que vous voulez étouffer et vous demander si Laurent GBAGBO mérite la prison ?
Chers députés, chers anciens ministres, vous tous pour qui Laurent GBAGBO, a fait prendre une loi pour que vous bénéficier d’une rente viagère pendant vos vieux jours, GBAGBO mérite-t-il la prison plus que quiconque en Côte d’Ivoire ? Même si vous n’avez pas de religion ni de cœur, Il y a cette voix qui nous parle, notre conscience, alors en toute conscience… ? Pour finir, j’en viens à me demander si un homme qui aime son prochain, qui partage les valeurs de l’altruisme et du don de soi-ce que GBAGBO à pratiquer à mes yeux- peut faire de la politique (gestion de la cité) dans ce monde cynique, hypocrite.
Alors méditons ensemble et que Dieu bénisse la Cote d’Ivoire.

Une contribution de Agnès TANOHEx-Dame de compagnie de Simone Gbagbo

1 commentaire:

  1. Chère soeur ! Le Dieu que vous confessez a dit "A Moi la vengeance, à Moi la rétribution"!
    A nous, il a dit d'aimer ceux qui nous haïssent.
    Je comprends votre indignation et votre écoeurement;cependant je vous exhorte à transformer cette amertume en prière et votre Père qui est dans les cieux vous instruira dans la vérité au sujet de chacun des suscités en ce qui concerne Son jugement!
    Union de prière !

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