« S’iI y a eu piège, il se refermera sur celui qui me l’a tendu. En politique rien n’est jamais gagné ou perdu d’avance. On peut faire le dos rond au début et se convaincre après de la nécessité de ce qu’on vous avait proposé au début. Que les ivoiriens restent sereins et très mobilisés, la vérité éclatera. Jamais le faux a eu raison du vrai. »
L’homme avait appris à faire la Politique. Il a osé gérer un Etat en situation de tempête. Aujourd’hui, il porte sur ses épaules, l’histoire chargée de toute une Nation.
Il en est plus que conscient. Mais il reste détendu. Il garde le sourire. Et il fait peur.
Pourquoi cette sérénité déconcertante ? Pourquoi ce calme olympien devant la haine indomptable ?
Ils s’interrogent tous. Et ils soupçonnent que Laurent GBAGBO tient un Joker qu’il n’a pas encore sorti. C’est pourquoi ils supplient leurs maîtres de le mettre en quarantaine, loin de sa terre natale, loin du pays qu’il a refusé de troquer contre des faux prestiges, loin de son peuple.
Mais les épreuves ont consolidé la foi de l’homme. Comme Job, il refuse de maudire Dieu. Comme David, il espère en l’Eternel. Car il sait que le Dieu auquel il croit est le Père des orphelins. Orphelin de père. Coupé de l’amour maternel. Sevré de son peuple. Orphelin de l’histoire. GBAGBO Laurent l’est.
Mais dans la dignité, il vous parle. Il se confesse d’abord. Ma plus grande erreur, c’est d’avoir fait confiance. Il l’exprime ainsi dans la dernière interview que nous avons de lui : « [En termes d’erreurs, NDR]La première qui peut nous être souvent fatale à tous : faire confiance.» Le Président GBAGBO résume ainsi son histoire personnelle et celle de tous ses camarades de lutte. L’erreur, c’était d’avoir fait confiance.
Alors son problème et celui de la Côte d’Ivoire, c’est d’avoir été trahi par ceux en qui, il avait placé sa confiance. C’est pourquoi désormais, il place sa confiance en Dieu.
Il nous donne ainsi sa parole : n’ayez pas peur pour moi. « Et puis qu’est-ce qu’on me montrerait encore après tout ce que j’ai vu? La mort me direz-vous. Celui qui me la donne, aura en héritage mes péchés ». C’est pourquoi il ne fléchira point dans son combat pour la dignité du peuple de Côte d’Ivoire.
« L’histoire nous démontre que face au peuple, il n’y pas d’armée aussi puissante. En choisissant de faire la politique, j’ai aussi choisi d’accepter ce qu’elle m’offrirait comme fin. Mais qu’en est-il pour ceux d’en face? Accepteraient-ils la leur? En partant pour la CPI, je me permettrais de leur souhaiter une paix durable et une stabilité à tout épreuve.»
Oui, une paix durable et une stabilité à tout épreuve. C’est le bien le plus rare, le plus précieux et le plus convoité que Ouattara n’aura jamais en Côte d’Ivoire. Ça chacun de nous le sait.
Alors sérénité ! Le Président GBAGBO vous appelle à la sérénité. « S’iI y a eu piège, il se refermera sur celui qui me l’a tendu. En politique rien n’est jamais gagné ou perdu d’avance. On peut faire le dos rond au début et se convaincre après de la nécessité de ce qu’on vous avait proposé au début. Que les ivoiriens restent sereins et très mobilisés, la vérité éclatera. Jamais le faux a eu raison du vrai. »
Laissez donc Ouattara faire le dos rond. Laissez la France faire le dos rond. Laissez leurs suppôts ivoiriens et africains faire le dos rond. Ce que le Président GBAGBO le leur a proposé au départ qu’ils ont refusé, ils viendront supplier le peuple de Côte d’Ivoire d’y revenir.
Il a proposé la paix, ils ont opté pour la guerre. Il a proposé une transparence électorale, ils ont choisi la fraude sauvage. Il leur a proposé le dialogue qui réconcilie, ils ont choisi le monologue qui divise de façon profonde.
Maintenant ils sont en guerre. Un face-à-face avec leurs propres choix. Mais ils gardent la nuque raide et un cœur de pierre. Ce signe ne trompe pas.
L’histoire est pleine de ces exemples de gens qui ont triomphé un court instant dans leurs voies. Mais l’endurcissement de leur cœur les a perdu plus vite que prévu.
Le Président GBAGBO est un historien. Il le sait. Il est entré dans l’histoire pour toujours. Il a aussi fait entrer la Côte d’Ivoire dans l’histoire de l’humanité qui verra la naissance d’un nouvel ordre mondial.
C’est cela la mission des grands hommes. Des hommes qui font l’histoire des Nations. Alors il vous donne sa parole : « Jamais le faux a eu raison du vrai » !
Et ce n’est pas dans la déconfiture ambiante où végète la Côte d’Ivoire qu’il va en être autrement. Qui vivra, verra.
A très bientôt.
Hassane Magued
L’homme avait appris à faire la Politique. Il a osé gérer un Etat en situation de tempête. Aujourd’hui, il porte sur ses épaules, l’histoire chargée de toute une Nation.
Il en est plus que conscient. Mais il reste détendu. Il garde le sourire. Et il fait peur.
Pourquoi cette sérénité déconcertante ? Pourquoi ce calme olympien devant la haine indomptable ?
Ils s’interrogent tous. Et ils soupçonnent que Laurent GBAGBO tient un Joker qu’il n’a pas encore sorti. C’est pourquoi ils supplient leurs maîtres de le mettre en quarantaine, loin de sa terre natale, loin du pays qu’il a refusé de troquer contre des faux prestiges, loin de son peuple.
Mais les épreuves ont consolidé la foi de l’homme. Comme Job, il refuse de maudire Dieu. Comme David, il espère en l’Eternel. Car il sait que le Dieu auquel il croit est le Père des orphelins. Orphelin de père. Coupé de l’amour maternel. Sevré de son peuple. Orphelin de l’histoire. GBAGBO Laurent l’est.
Mais dans la dignité, il vous parle. Il se confesse d’abord. Ma plus grande erreur, c’est d’avoir fait confiance. Il l’exprime ainsi dans la dernière interview que nous avons de lui : « [En termes d’erreurs, NDR]La première qui peut nous être souvent fatale à tous : faire confiance.» Le Président GBAGBO résume ainsi son histoire personnelle et celle de tous ses camarades de lutte. L’erreur, c’était d’avoir fait confiance.
Alors son problème et celui de la Côte d’Ivoire, c’est d’avoir été trahi par ceux en qui, il avait placé sa confiance. C’est pourquoi désormais, il place sa confiance en Dieu.
Il nous donne ainsi sa parole : n’ayez pas peur pour moi. « Et puis qu’est-ce qu’on me montrerait encore après tout ce que j’ai vu? La mort me direz-vous. Celui qui me la donne, aura en héritage mes péchés ». C’est pourquoi il ne fléchira point dans son combat pour la dignité du peuple de Côte d’Ivoire.
« L’histoire nous démontre que face au peuple, il n’y pas d’armée aussi puissante. En choisissant de faire la politique, j’ai aussi choisi d’accepter ce qu’elle m’offrirait comme fin. Mais qu’en est-il pour ceux d’en face? Accepteraient-ils la leur? En partant pour la CPI, je me permettrais de leur souhaiter une paix durable et une stabilité à tout épreuve.»
Oui, une paix durable et une stabilité à tout épreuve. C’est le bien le plus rare, le plus précieux et le plus convoité que Ouattara n’aura jamais en Côte d’Ivoire. Ça chacun de nous le sait.
Alors sérénité ! Le Président GBAGBO vous appelle à la sérénité. « S’iI y a eu piège, il se refermera sur celui qui me l’a tendu. En politique rien n’est jamais gagné ou perdu d’avance. On peut faire le dos rond au début et se convaincre après de la nécessité de ce qu’on vous avait proposé au début. Que les ivoiriens restent sereins et très mobilisés, la vérité éclatera. Jamais le faux a eu raison du vrai. »
Laissez donc Ouattara faire le dos rond. Laissez la France faire le dos rond. Laissez leurs suppôts ivoiriens et africains faire le dos rond. Ce que le Président GBAGBO le leur a proposé au départ qu’ils ont refusé, ils viendront supplier le peuple de Côte d’Ivoire d’y revenir.
Il a proposé la paix, ils ont opté pour la guerre. Il a proposé une transparence électorale, ils ont choisi la fraude sauvage. Il leur a proposé le dialogue qui réconcilie, ils ont choisi le monologue qui divise de façon profonde.
Maintenant ils sont en guerre. Un face-à-face avec leurs propres choix. Mais ils gardent la nuque raide et un cœur de pierre. Ce signe ne trompe pas.
L’histoire est pleine de ces exemples de gens qui ont triomphé un court instant dans leurs voies. Mais l’endurcissement de leur cœur les a perdu plus vite que prévu.
Le Président GBAGBO est un historien. Il le sait. Il est entré dans l’histoire pour toujours. Il a aussi fait entrer la Côte d’Ivoire dans l’histoire de l’humanité qui verra la naissance d’un nouvel ordre mondial.
C’est cela la mission des grands hommes. Des hommes qui font l’histoire des Nations. Alors il vous donne sa parole : « Jamais le faux a eu raison du vrai » !
Et ce n’est pas dans la déconfiture ambiante où végète la Côte d’Ivoire qu’il va en être autrement. Qui vivra, verra.
A très bientôt.
Hassane Magued
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