4 octobre 2011
4 octobre 2011 (Nouvelle Solidarité) — L’attaque par missile qui a tué l’Américain Anwar al-Awlaki et un autre citoyen américain au Yémen le 29 septembre, attaque menée par la CIA, a propulsé sur le devant de la scène la question de la destitution du président Obama.
Au-delà, une autre question s’impose, celle que Lyndon LaRouche se pose depuis un bon moment déjà : Barack Obama est-il mentalement apte à remplir la fonction suprême ?
Combien de temps pourra-t-on garder une république constitutionnelle lorsqu’un président se donne le pouvoir de sommer l’Armée et la CIA de traquer et d’assassiner des citoyens américains, sans procès en bonne et due forme et sans avoir de comptes à rendre ?
Les assassinats ciblés d’al-Awlaki et de Samir Khan constituent une violation flagrante de la Constitution américaine, ce qui rend le Président, qui autorisa l’acte, passible de destitution.
Lyndon LaRouche invoqua des « opérations de style hitlérien ». En effet, Obama n’a pas seulement repris à son compte l’ignoble programme d’« assassinats ciblés » mis en oeuvre par Bush et Cheney, il l’a même élargi.
De nombreuses sources publiques, il ressort que Barack Obama avait approuvé, dès janvier 2010, une liste noire de personnes à assassiner, y compris des citoyens américains. En avril, il signait l’ordre de « tirer à vue »sur al-Awlaki pour le tuer, sous prétexte qu’il représentait une menace gravissime à la sécurité nationale, bien que les experts doutent de l’importance de son rôle dans al-Qaïda.
Fin 2010, le dessein de l’administration Obama était si bien connu que le père d’al-Awlaki a saisi une cour fédérale du Texas afin d’obtenir un sursis à l’assassinat de son fils.
L’American Civil Liberties Union (équivalent de la Ligue des droits de l’homme en France) et le Center for Constitutional Rights ont demandé à obtenir les documents de l’administration Obama autorisant les exécutions, mais les avocats concernés ont invoqué le « secret d’Etat », refusant de divulguer à la Cour les motifs de ces assassinats. Al-Awlaki a donc été tué, sans qu’on ait la moindre preuve de sa culpabilité, et bien que les autorités du Yémen aient informé Washington de leur démarche pour le convaincre de retourner aux Etats-Unis pour y être jugé.
L’ancien vice-président de George W. Bush, Dick Cheney et sa fille Liz, ont apporté dimanche 2 octobre sur CNN leur appui à l’action délirante d’Obama. Cheney a précisé qu’il attend qu’Obama présente ses excuses pour les critiques qu’il avait formulé pendant sa campagne de 2008 contre la torture et les assassinats ciblés, en bref, contre une politique qu’il applique aujourd’hui...
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