Image Getty |
Il dit être porteur d’un projet de rattrapage ethnique. Le drame, c’est que celui qui en parle n’appartient à aucune des 60 ethnies de Côte d’Ivoire. La chose la plus cynique, c’est que les média français, malgré le souvenir récent du Rwanda, préfèrent s’inscrire dans le rôle de Radio Mille Collines. Le plus révoltant, c’est que c’est fait à dessein : ils ont menti au monde entier en inventant un conflit entre les ethnies du Nord de la Côte d’Ivoire et celles du Sud, il faut qu’ils continuent dans l’intox et la manipulation pour obtenir ce conflit et transformer leur mensonge en vérité.
Mais chose pitoyable, c’est qu’aucun fils du Nord ne lève le petit doigt pour dénoncer la manipulation de l’étincelle ethnique par Ouattara dans une Côte d’Ivoire à la croisée des chemins.
Pourquoi tant de cynisme ? Pourquoi chercher contre vents et marrées à provoquer une guerre civile en Côte d’Ivoire ? Pourquoi les organisations dites de défense des droits de l’homme ferment-elles les yeux sur ce jeu dangereux auquel s’adonne Ouattara dans une Côte d’Ivoire qui lui a pourtant tout donné ? Pourquoi cet homme veut-il que les autres Ivoiriens fondent sur leurs frères du Nord pour tout simplement confirmer des thèses élaborées dans les obédiences maçonniques afin se donner raison a posteriori devant l’histoire ?
Ouattara ose dire que les gens du Nord représenteraient 40% de la population ivoirienne et qu’elles n’étaient cependant pas promues à des hauts postes et qu’il était venu comme Don Quichotte, redresser ce tort ! Et personne au Nord, originaire du Nord, ne lève la voix pour dire : mais arrête enfin !!!!
Devrais-je être triste ? Devrions-nous nous révolter ? Dois-je faire mieux que crier mon indignation qui est également vôtre et absolument notre indignation? Est-il besoin de citer Laurent Dona Fologo (ex Président du Conseil Economique et Social), Mamadou Koulibaly (ex Président de l’Assemblée nationale), le Doyen Youssouf Koné (Grand Chancelier), Youssouf Bakayoko (Président de la CEI), le Général Ouattara Thomas d’Aquin, le Général de Division Gaston Houassenan Koné, Gervais Coulibaly, Bouaké Fofana, l’Amiral Lamine Fadiga, tous ces hauts cadres Ministres ou Directeur Généraux de la grande famille Gon, etc. etc. etc. ?
Est-il important de dire au reste du monde que selon les chiffres de l’Institut National de la Statistique (INS) datés du recensement général de la population de 1998, sur une population de 15 millions d’habitants, tous les groupes ethniques du Nord totalisent un effectif de 3.868.635 soit 19.34% de la population et que sur cet effectif, les Dioulas ne représentent que 505.764 soit 03.37% de la population (chiffres extraits d’une récente mise au point du Dr DON MELLO relative aux élections de la honte du 11 décembre 2011) ; est-il nécessaire ?
Oui et non. Oui parce que cette goutte d’eau de la manipulation ethnique promue par Ouattara, fait déborder le vase. Oui parce que trop, c’est trop ! Non, parce que ce qu’un homme sème, il finit un jour par le récolter.
Après avoir manipulé la neutralité religieuse pour en faire un instrument de soutien politique et une bombe à retardement ; après avoir instrumentalisé les peuples du Nord pour obtenir des exclus imaginaires et transformé la jeunesse de cette région en conglomérat de tueurs ; il est assis au pouvoir sur un faux trône, la tête dans les nuées en quête d’inspirations criminelles, les pieds trempés dans le sang de 20 000 civils ivoiriens.
Il a promis mille et une merveilles. Mais il n’a que du bitume de 0,5 millimètre d’épaisseur avec une durée de vie de 6 mois pour tacheter les chaussées ivoiriennes. Rien que du faux. Tous les jours. Il se faisait appeler aussi ” ADO Solution”, mais il n’a aucune solution ; il ne sait même pas comment les Ivoiriens se comportent ni de quoi ont-ils besoin. Alors, il recherche la confrontation interethnique, juste pour avoir de la matière première pour son industrie de la mort. Et le rattrapage ethnique est le filtre envoûtant sorti de son laboratoire luciférien pour les politiciens français qui l’y aident.
Comme un extraterrestre, il ne comprend rien aux choses simples qui font la beauté de la vie sur les terres ivoiriennes. Les choses comme l’amour citoyen, la tolérance fraternelle, le pardon mutuel, les alliances à plaisanterie, l’exception ivoirienne qui fait que partout où l’Ivoirien va en Afrique, les autres Africains savent qu’il est un Ivoirien. Ces choses, Ouattara ne les connaît pas et ne les connaîtra jamais, car pour lui, la Côte d’Ivoire est comme un marché noir où divers groupes mafieux doivent s’affronter pour en avoir le contrôle.
Alors, il use de toutes ses armes favorites. Manipulation religieuse ; manipulation de l’orgueil tribal ou ethnique ; jeu de la haine. Mensonge. Oui, il ment partout et n’importe comment. Parce qu’il lui faut une guerre civile. Il lui faut la chienlit. Il est comme une bactérie. Il ne prospère que dans les environnements infestes. Or avec le rattrapage ethnique, la chasse aux autres ethnies, la dictature d’une minorité, la destruction des emplois et la privation de ressources qui l’accompagnent sont des gages pour aboutir à très court terme à une guerre civile qui décimera une grande partie des gens du Nord et provoquera des exodes massifs vers le Mali, le Burkina Faso et la Guinée.
Pour la plupart d’entre ces futurs exilés, ce sera un retour au pays natal. Mais pour les frères Sénoufo, Koyaka, Djiminy, Tagbana et autres, ce sera le cri de désespoir et un véritable exil dans la douleur qui surviendront dans une atmosphère apocalyptique.
Mais Ouattara s’en fout des conséquences de son égarement politique digne d’un apatride. Avec une guerre civile, il pourra atteindre le point culminant de ses ambitions : créer une fracture irréparable entre le Nord et les autres régions de la Côte d’Ivoire, pour justifier son aventure ivoirienne. Quelle méchanceté !!!
C’est pourquoi je voudrais insister de nouveau : il faut déjouer le piège ethnique !
Nous allons initier des actions de terrain contre ce régime ethno génocidaire importé en Côte d’Ivoire et le chasser par tous les moyens qui s’offrent à nous. Mais sur le théâtre des opérations, nos seuls ennemis sont et doivent rester ceux qui s’inviteront sur le champ de bataille. Tous les autres, terrés dans leurs logis, traumatisés par les bruits jamais entendus qui seront servis à l’ennemi, sont et devront être traités comme des frères à protéger.
Alors, criez à Ouattara que les Ivoiriens ne s’entretueront pas ! Criez lui qu’il n’y aura pas de guerre civile ! Que les frères du Nord ne seront jamais une cible de notre Révolution ! Car nous savons que le Mossi qu’il est ne représente pas nos frères Sénoufo, Tagbana, Djiminy, etc. Mais il représente les intérêts des français et des autres voleurs qui se sont associés à eux pour piller notre Côte d’Ivoire.
Pour nous, le rattrapage ethnique, ce sera regrouper les 60 ethnies de la Côte d’Ivoire autour d’un même idéal : la Révolution économique et sociale, l’Unité nationale vraie, une Nation forte et respectée.
Nous sommes des bons bergers. Et un bon berger ne laisse pas ses brebis se disperser. Il ne laisse non plus l’ennemi disperser les troupeaux qui sont sous sa garde. Notre devoir est de protéger notre peuple de l’appétit vorace et immoral des prédateurs. C’est pourquoi nous mettrons tout en œuvre pour regrouper les 60 ethnies de la Côte d’Ivoire afin de former une Nation Unie, libre, prospère et respectée.
Allez donc dire à Ouattara qu’il vient d’échouer encore une fois !
Le sang des Ivoiriens ne servira plus sa cause, la cause des prédateurs qui l’ont fait. Cette fois-ci, c’est sur son propre sang et celui de ses alliés qu’il doit compter pour son dernier sacrifice humain ! Allez-y et portez-lui ce message !
A Très bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente N°00195/01/12
Infodabidjan.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire