«Il faut que Laurent Gbagbo quitte le pouvoir pour qu’Alassane Ouattarapuisse s’installer. Et cela va apporter la sécurité, la stabilité et la paix en Côte d’Ivoire». C’était le message de Barack Obama et deNicolas Sarkozy aux premières heures de la crise post électorale. Huit mois après son arrivée au pouvoir, dans les conditions obscures que tout le monde sait, la réalité est autre chose.
L’insécurité est galopante. La stabilité du pays est dans l’impasse. Face à cette situation, des pays faisant partie des soutiens extérieurs d’Alassane Ouattara ont décidé de prendre des mesures. Afin de mettre leurs ressortissants à l’abri. Ainsi, les autorités canadiennes, dans un communiqué lu jeudi 29 décembre 2011 sur les antennes de la télévision ivoirienne, ont décidé de délocaliser leur ambassade d’Abidjan à Dakar.
Tous ceux qui voudraient aller dans ce pays doivent se déplacer dans la capitale sénégalaise pour se faire établir un visa. Bien avant, ce sont les Etats-Unis qui déconseillaient la Côte d’Ivoire à leurs ressortissants. Et leur message est clair : «l’Ambassade américaine à Abidjan et le département d’Etat continuent de suivre de très près, la situation en Côte d’Ivoire. l’Ambassade des Etats Unis conseille aux citoyens américains voulant se rendre en Côte d’Ivoire, d’être très vigilants. Car des risques de troubles sociaux, d’instabilité politique, de violence et de violation des droits de l’homme sont présents dans le pays. Les citoyens américains demeurant en Côte d’Ivoire sont invités à rester informés à travers les médias, des événements locaux. Et demeurer attentifs à leur environnement.
L’incertitude politique et l’imprévisibilité du conflit recommandent une extrême prudence aux citoyens américains en Côte d’Ivoire ». Le secrétariat d’Etat américain ne dit pas le contraire. Il soutient : « les capacités de l’Ambassade des Etats Unis à offrir les services consulaires et assister les ressortissants américains au-delà d’Abidjan sont très limitées. De nombreuses zones de la Côte d’Ivoire sont difficiles d’accès. Et se rendre dans ces zones est hasardeux. En dehors des principales villes, les infrastructures sont pauvres. L’assistance médicale limitée et il existe peu d’opportunités pour les touristes.
LES INVESTISSEURS EXTÉRIEURS DANS LA DANSE
Les investisseurs extérieurs de leur côté, selon des informations en autre possession, n’entendent pas venir maintenant en Côte d’Ivoire. Ils estiment qu’il n’y a aucune garantie sécuritaire. En plus, les armes circulent partout sur le territoire national. Dans ces conditions, aucun investisseur n’est dupe pour jeter ses fonds dans un pays dont l’avenir est incertain. La preuve, depuis huit mois, le cherche des investisseurs. « Quelqu’un ne peut s’amuser en ce moment à venir investir dans notre pays. Le racket et le braquage sont un frein.
Les autorités gouvernementales ont peur des hommes armés. Puisqu’elles leur doivent leur pouvoir » fait remarquer j.T, un banquier. Et de poursuivre : «c’est l’économie du pays qui prend un coup. C’est dommage pour la Côte d’Ivoire. On aurait pu éviter cette situation. Si on ne réagit pas le plus rapidement, on va droit dans le mur.
UN CAMOUFLET POUR OUATTARA
A la lumière de ce qui précède, on peut dire que c’est un camouflet pour le régime d’Alassane Ouattara qui n’a que ses yeux pour pleurer. Ces décisions sonnent comme un coup de poignard. Les nouveaux tenants du pouvoir ne s’attendaient pas à une telle position des autorités américaines et canadiennes.
Puisque les Etats Unis et le Canada font partie des pays qui ont été très actifs à ses côtés pendant la crise post électorale. La pilule est amère. Il faut l’avaler. Le régime d’Alassane Ouattara ne peut que s’en prendre à lui-même. Dans la mesure où en huit mois de gestion du pouvoir, il a montré ses limites en matière de sécurisation des biens et des personnes sur l’ensemble du pays. Il ne se passe de jour sans qu’il y ait affrontement entre population et les soldats d’Alassane Ouattara qui se solde par des morts et des destructions des biens et matériels. Le racket, vol et braquage sont le lot quotidien des populations. Tout se passe sous les yeux de « docteur solution ». Même son appel demandant à ses soldats de retourner dans les casernes est resté lettre morte. Puisque les Frci n’ont pas bougé. Montrant son incapacité à maîtriser l’armée.
Ce qui fait dire à des observateurs qu’il n’est pas l’homme qu’il faut pour sauver la Côte d’Ivoire. Certains de ses anciens soutiens extérieurs sont également déçus. Ils ont du remord. Ce n’est que le début des déboires du régime Ouattara. Les pays n’ont pas d’amis. Mais des intérêts à défendre. Il faut dire que le très faible taux de participation aux législatives du 11 décembre dernier n’ont fait que l’enfoncer. Puisque tout le monde a vu le poids réel d’Alassane Ouattara. Il se raconte que certains pays s’apprêtent à taper du poing sur la table. En tout cas, attendons de voir.
Yacouba Gbané
Source: Le Temps /Infodabidjan
nous pensons que vraiment que les jours s'annonce un dramatique pour notre pays ,et vivement que cette situation trouve dénouement à travers des concessions,le partage de leur butin peu bien se faire sans verser le sang de nouveau de ce peuple .car nous rappelons au président que la population ne s'est pas encore remise des ses blessures ,et nous profitons pour rappeler à nos maîtres qu'il s’apprêtent à créer ce même désordre au Sénégal avec cette candidature de mr wade ,qui ma foi fait déjà des vagues ..bref dieu benisse nos malfaiteurs
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