jeudi 24 mars 2011

Bravo Dame Salimata Porquet


24.03.2011

Bravo Dame Salimata Porquet !!! Alassane Ouattara a trouvé sa « Nayirah » pour convaincre DES ETRANGERS à attaquer militairement « son ? » pays.

Nayirah a.JPG
Les jeunes gens de ma génération se souviennent encore de la belle et innocente Nayirah. Cette adolescente de 15 ans dont ont usé Georges Bush Senior et des lobbies Américains pour mener leur première croisade en Irak, tuant des centaines d’innocents.
Suivons ensemble ce récit explicatif de Jacobo Arbenz Guzmán
« Retournons une vingtaine d'année en arrière, soit en 1990 plus précisément. Sur toutes les chaînes de télévision dans le monde, on voit une petite fille en larme âgée de 15 ans, Nayirah  racontant une histoire à briser le cœur de n'importe quelle personne en ayant un. Elle s'adresse au congrès Américain suite aux attaques Irakiennes au Koweït. Elle s'adresse à eux en ces mots : « Monsieur le président, messieurs les membres de ce comité, je m'appelle Nayirah et je reviens du Koweït. Ma mère et moi étions au Koweït le 2 août pour passer de paisibles vacances. Ma sœur aînée avait accouché le 29 juillet et nous voulions passer quelque temps au Koweït auprès d'elle. [...]
Pendant que j'étais là, j'ai vu les soldats irakiens entrer dans l'hôpital avec leurs armes. Ils ont tiré sur les bébés des couveuses, ils ont pris les couveuses et ont laissé mourir les bébés sur le sol froid. J'étais horrifiée. Je ne pouvais rien faire et je pensais à mon neveu qui était né prématuré et aurait pu mourir ce jour-là lui aussi. [...]
Les Irakiens ont tout détruit au Koweït. Ils ont vidé les supermarchés de nourriture, les pharmacies de médicaments, les usines de matériel médical, ils ont cambriolé les maisons et torturé des voisins et des amis. J'ai vu un de mes amis après qu'il a été torturé par les Irakiens. Il a 22 ans mais on aurait dit un vieillard. Les Irakiens lui avaient plongé la tête dans un bassin, jusqu'à ce qu'il soit presque noyé. Ils lui ont arraché les ongles. Ils lui ont fait subir des chocs électriques sur les parties sensibles de son corps. Il a beaucoup de chance d'avoir survécu. » Fin de citation



Témoignage déchirant, n'est-ce pas ? Les États-Unis étaient d'abord réticent à entrer en guerre contre l'Irak, mais lorsque ce témoignage à été rediffuser dans le monde entier, un effet boule de neige s'est enclencher. Un mouvement de la population s'est mis en place pour que les États-Unis rentrent en guerre contre l'Irak pour punir ces crimes monstrueux et inhumains qu'avaient subit les pauvres Koweitiens. Saddam Hussein, qui était encore un ami très cher des États-Unis en ce temps, devient le « Boucher de Bagdad »  et il sera même qualifier de tyran « pire que Hitler ». Ainsi, devant tant d'horreurs, qui aurait été assez fou pour s'opposer contre la guerre d'Irak ? Quelques uns tentèrent de le faire, sans succès. La guerre allait donc faire rage, massivement appuyer par le peuple américain.
Or, évidemment, on ne nous avait pas dit toute la vérité. Le nom complet de Nayirah était Nayiral al Sabah, la fille de l'ambassadeur du Koweit. En vérité, il s'avéra quelle n'était jamais allez dans un hôpital du Koweït et qu'elle n'avait jamais vues les « horreurs » dont elle faisait mention devant le congrès. Son témoignage était en fait totalement faux et inventé de toutes pièces, appris par cœur et récité avec un grand talent de comédienne digne d'Hollywood. POURQUOI ? Tout simplement parce que la firme Hill and Knowlton de Washington venait de signer un énorme contrat de 10 millions de dollars avec les Koweitiens pour que les États-Unis rentrent en guerre contre l'Irak. Cette firme, une très grosse firme de relation publique en fait, ne faisait que son travail : agir de façon à modeler l'opinion publique afin qu'elle adopte une idée en particulier, soit que la guerre contre l'Irak serait « bien ». Dans ce cas, elle avait formé Nayirah pour qu'elle puisse témoigner et ainsi toucher la sensibilité des gens. Ces firmes de relations publiques sont de vraies professionnelles pour parvenir à leur fin en manipulant les foules. »
Accompagné de Gervais Kakou le ministre des affaires étrangères du Golf Hôtel d’Abidjan, c’est à cette même COMEDIE FUNESTE que vient de se livrer Dame Salimata Porquet lors du dernier sommet des états membres de la CEDEAO à Abuja dans le seul but d’obtenir des marionnettes de la CEDEAO, un soutien militaire pour déstabiliser encore plus notre pays déjà profondément fragilisé et tenter par la même occasion, l’ultime coup de force en vue de renverser les institutions de la République de Côte d’Ivoire et installer le candidat malheureux des dernières élections et accessoirement chef de guerre, Alassane Dramane.
610x (8)(34).jpg
cedeao.jpg
Depuis hier on n’entend que cette même rengaine « Une Ivoirienne interpelle le sommet de la CEDEAO et fond en larmes ». L’AFP en fait un échos retentissant pour qui veut se laisser abuser : « ABUJA - Une Ivoirienne a demandé mercredi aux dirigeants ouest-africains réunis à Abuja lors d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l’Ouest consacré en partie à la crise en Côte d’Ivoire, de "redoubler d’efforts" avant de fondre en larmes.
Salimata Porquet, du Réseau pour la paix et la sécurité, avait manifesté avec une centaine de femmes dans la matinée devant le siège de la Cédéao, pour demander aux participants au sommet d’AGIR face aux violences post-électorales en Côte d’Ivoire.
Invitée à la dernière minute à s’adresser directement aux chefs d`Etat et de gouvernement réunis en sommet ordinaire jusqu’à jeudi, elle a mis en garde:
"Les enjeux sont si élevés et les victimes si nombreuses. Les risques sont grands pour que l’issue ait des conséquences au niveau de la région". "Les tueries de sept femmes à Abidjan le 3 mars 2011 en plein jour montrent à quel point la crise est profonde et qu’il est temps de redoubler d’efforts afin de lui trouver un dénouement heureux", a poursuivi la militante vêtue d’un T-Shirt blanc frappé du drapeau Ivoirien.
"Des violences dans d’autres parties du monde font malheureusement oublier les problèmes de la Côte d’Ivoire", a encore déploré Mme Porquet avant de se mettre à pleurer. » Bravo l’artiste.
Il est bien vrai que depuis le début de cette crise dite « post-electorale », née du simple fait que DES GENS d’ici mais surtout d’ailleurs font croire à Alassane Dramane Ouattara qu’il pourra être Président en marchant sur nos institutions, des hommes et des femmes sans distinctions aucunes ont perdus la vie. C’est un fait évident que nul ne pourrait passer sous silence. Mais il convient de DIRE que nous sommes fatigués de voir des gens faire des mises en scène de mauvais gout ça et là en Côte d’Ivoire pour ensuite instrumentalisé l’opinion nationale et internationale pour des desseins personnels.
C’est d’autant plus insultant pour ces Ivoiriens qui souffrent, quand ces manigances viennent ENCORE de Alassane Dramane Ouattara dont la rébellion armée chapeauté par Guillaume Soro a fait plus de 10.000 morts et des milliers de déplacés de guerre depuis 2002. Comment peut-on être à ce point insatiable de violence, de feu et de sang et misère ? La rébellion armée n’a pas commis suffisamment de crimes à l’Ouest et au Centre du pays ? Le « commando invisible » ne tue pas suffisamment pour battre le record du décompte macabre au Sud ?
Que faut-il faire pour contenter Ouattara ? Lui DONNER la charge du pouvoir d’état nonobstant les règles du jeu démocratique ou alors subir le courroux de SA guerre qu’il veut à tous prix ?
Il est clair que nous devons nous se résoudre à l’évidence de la logique : la Côte d’ivoire à son Président élu et investi en tant que tel par les plus hautes institutions de notre état. C’est Le Président Laurent Gbagbo, Président de tous les Ivoiriens, même de ceux qui ne lui ont pas accordés leurs suffrages. Alassane Dramane et ses rebelles doivent comprendre qu’il est temps de mettre fin aux souffrances qu’ils font endurer aux Ivoiriens et à tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. Il est temps de changer de fusil d’épaules puis de le déposer.
Rebelles armés, déposez vos armes !!



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire