Plus la crise ivoirienne évolue, plus l’Onu dévoile son visage hideux d’une organisation mafieuse. Dans la journée du jeudi dernier; l’organisation, depuis son siège de New York, a pondu un communiqué qui demande la cessation des combats en Côte d’Ivoire.
Ce communiqué peut paraître normal et de bon sens pour celui qui ne sait pas les activités de l’Onu en Côte d’Ivoire. Mais celui, qui sait rira du cynisme de Ban Ki-moon. Il n’y a véritablement plus de rébellion en Côte d’Ivoire. Tout le monde sait que ce sont les chars et les avions de l’Onuci qui font rentrer des mercenaires à Abobo. Des mercenaires recrutés dans plusieurs pays de la sous-région. Et les Casques bleus combattent en plus aux côtés de ces hommes qu’ils ont pris le soin de former aux maniements des armes. Ces tueurs sans foi ni loi sont déversés dans plusieurs communes d’Abidjan pour semer la chienlit, créer le chaos total avec le soutien des Casques bleus. Ce qui veut clairement dire que l’Onu est devenue une force belligérante à part entière dans la crise ivoirienne. C’est pourquoi, lorsqu’ elle appelle à la cessation des hostilités, son appel qui se perd en échos, devient au final, un pur cynisme. C’est un jeu qui n’émeut plus. Etant donné que dans une telle situation, on ne peut pas être juge et partie. Or Ban Ki-moon qui se veut juge est grandement partie. Il a pris la place de Ouattara et de Sarkozy qui se sont avérés impuissants face à la sérénité de Gbagbo. Et pris de panique face à la débandade de ses hommes qui n’arrivent pas à faire le poids devant les Fds, l’Onu s’est laissé trahir par ses implications dans la crise ivoirienne. L’organisation a encore réagi en se donnant un semblant de fermeté. «L’Onu se donne le droit de réagir» C’est le communiqué que diffusaient hier, en boucle les chaines de télé françaises. Ban Ki-moon se donne le droit de réagir face à une armée régulière et républicaine qui fait respecter les Institutions de son pays. A New York, on est presque tombé sur la tête. La rébellion et les Casques bleus peuvent commettre les pires crimes. Ou alors, organiser les braquages les plus sordides, ça n’émeut plus l’organisation, pourvu qu’il soit question de mettre Ouattara au pouvoir. Après son prétendu appel au calme, l’Onu se permet donc de menacer. Jusqu’où ira-t-elle ? Tout compte fait la Côte d’Ivoire a tout vu. Demain, ce sont les Ivoiriens qui écriront eux-mêmes leur propre histoire. Elle ne s’écrira jamais ni à Paris, ni à New York. Et il sera enseigné aux futures générations que l’Onu a attaqué la Côte d’Ivoire qui luttait pour sa souveraineté.
G.B
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