Publié le samedi 19 mars 2011 | Le Temps
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Analyse de la note de l'ambassadeur américain à ses ressortissants en Côte d'Ivoire- RTI - 18/3/2011
Crise post-électorale 2011
«Ordonnez, nous obéirons», disait jeudi dans une miniscule salle de l’Hôtel du Golf, un certain Colonel Kouassi Patrice, au nom d’une Force républicaine de Côte d’Ivoire. Force qu’aurait mise en place le rebelle Alassane Dramane Ouattara et qui serait composée des éléments des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds) et des rebelles des Forces armées des forces nouvelles (Fafn). Rien que du pipo. Car, cette force n’existe pas. Du moins, elle n’existe que de l’imagination populaire d’un groupuscule d’individus cloîtrés entre quatre murs d’un hôtel et qui ne font que rêver à longueur de journée. Parce que, l’unification de deux groupes armés se discute, se conçoit et est définie sur des bases claires dans le souci d’une solidité afin de se mettre au service de la population et défendre les Institutions de la République. Cette armée baptisée par ses penseurs « Forces républicaines de Côte d’Ivoire » ne rencontre pas l’assentiment de toutes les composantes de l’armée ivoirienne (la vraie). Cet appel lancé est resté sans suite. Sur le terrain, les Forces de défenses et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds-ci) que dirige le Chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire, le Général de corps d’armées, Philippe Mangou ne se sentent pas concernées. Elles refusent de trahir leur serment. Celui de défendre l’intégrité de la République de Côte d’Ivoire, ses enfants et les Institutions qui incarnent cette République. Car, cette supposée nouvelle armée n’est pas digne d’elle-même. Elle tue, viole, vole, détruit les biens des Ivoiriens. Elle défend l’indéfendable aux côtés d’une certaine force dite « communauté internationale », avec à sa tête la France, les Etats-Unis et certains pays africains, dont le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal, le Mali et bien d’autres. La preuve, ce sont ces éléments de cette « nouvelle armée » qui attaquent de jour comme de nuit les populations d’Abobo, de Yopougon, d’Adjamé, Koumassi…Ce sont ces mêmes éléments de cette « armée nouvelle » qui incendient les commissariats, attaquent à l’armes lourdes « leurs frères d’armes».
Analyse de la note de l'ambassadeur américain à ses ressortissants en Côte d'Ivoire- RTI - 18/3/2011
Crise post-électorale 2011
«Ordonnez, nous obéirons», disait jeudi dans une miniscule salle de l’Hôtel du Golf, un certain Colonel Kouassi Patrice, au nom d’une Force républicaine de Côte d’Ivoire. Force qu’aurait mise en place le rebelle Alassane Dramane Ouattara et qui serait composée des éléments des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds) et des rebelles des Forces armées des forces nouvelles (Fafn). Rien que du pipo. Car, cette force n’existe pas. Du moins, elle n’existe que de l’imagination populaire d’un groupuscule d’individus cloîtrés entre quatre murs d’un hôtel et qui ne font que rêver à longueur de journée. Parce que, l’unification de deux groupes armés se discute, se conçoit et est définie sur des bases claires dans le souci d’une solidité afin de se mettre au service de la population et défendre les Institutions de la République. Cette armée baptisée par ses penseurs « Forces républicaines de Côte d’Ivoire » ne rencontre pas l’assentiment de toutes les composantes de l’armée ivoirienne (la vraie). Cet appel lancé est resté sans suite. Sur le terrain, les Forces de défenses et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds-ci) que dirige le Chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire, le Général de corps d’armées, Philippe Mangou ne se sentent pas concernées. Elles refusent de trahir leur serment. Celui de défendre l’intégrité de la République de Côte d’Ivoire, ses enfants et les Institutions qui incarnent cette République. Car, cette supposée nouvelle armée n’est pas digne d’elle-même. Elle tue, viole, vole, détruit les biens des Ivoiriens. Elle défend l’indéfendable aux côtés d’une certaine force dite « communauté internationale », avec à sa tête la France, les Etats-Unis et certains pays africains, dont le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal, le Mali et bien d’autres. La preuve, ce sont ces éléments de cette « nouvelle armée » qui attaquent de jour comme de nuit les populations d’Abobo, de Yopougon, d’Adjamé, Koumassi…Ce sont ces mêmes éléments de cette « armée nouvelle » qui incendient les commissariats, attaquent à l’armes lourdes « leurs frères d’armes».
Joseph Atoumgbré
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