L'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) a déclaré ce jeudi être "particulièrement préoccupée" par la "multiplication" récente des violences d'éléments des FRCI, l'armée au service du président Alassane Ouattara et cela dans le sud du pays. Ces violences auraient fait deux morts et des dizaines de blessés.
C'est lors d'une conférence de presse tenu à Abidjan que monsieur Guillaume Ngefa, de la division des droits de l'Homme de l'Onuci, a déclaré que son organisation était particulièrement préoccupée par la multiplication d'incidents violents et d'attaques conduits par des éléments des FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) contre plusieurs villages".
Le ridicule ne tuant pas, le representant de l'organisation mondiale a déploré l'usage d'armes lourdes" pour le maintien de l'ordre et a exigé des "enquêtes immédiates et impartiales" sur ces incidents survenus ces derniers jours dans des localités des environs d'Abidjan, du sud-ouest et du centre-ouest du pays, régions réputées compter de nombreux partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo.
Les FRCI utiliseraient donc des armes lourdes pour le miantien de l'ordre!
On se souvient que la raison principale qui avait declenché la pluie de bombes de l'ONUCI et de la force Licorne sur la côte d'ivoire était justement que Mr Gbagbo utilisait des armes lourdes contre la population civile. Logiquement, et sous la conduite de Monsieur Ban KI MOON, le conseil de sécurité avait alors opté pour la neutralisation de ces armes lourdes, conformément à la résolution 1975 votée à l’unanimité, le 30 mars 2011. Cette opération visait selon ses concepteurs à assurer de façon durable, la protection des populations civiles, la normalisation de la vie à Abidjan et la reprise des activités sur l’ensemble du territoire national.
Visiblement, pour "normaliser la vie" à Abidjan de façon "durable", les FRCI de Mr Ouattara ne s'embarrassent pas des moyens. Ils ont choisi d'utiliser des "armes lourdes", selon ce que rapporte le représentant de l'ONUCI.
On se demande d'ailleurs pourquoi l'ONUCI veut diligenter des enquêtes "immédiates et impartiales" des lors qu'elle connait déja les auteurs de l'utilisation de ces armes lourdes puisque d'une part c'est elle même qui les designe d'autres part elle est censée par ses bombardements avoir detruit toutes les armes lourdes de Mr . Laurent Gbagbo;
Les armes lourdes sont donc encore en circulation en côte d'ivoire et se trouvent entre les mains des soldats de M Ouattara alors qu'on sait qu'il y avait embargo sur ces armes.
L'ONUCI a pour ainsi dire détruit les armes lourdes aux mains des partisans de Mr Gbagbo, fermé les yeux sur l'armement des pro-ouattara et pousse maintenant des cris d'offraies parce que le camps à qui elle a laissé les armes s'en sert lourdement pour massacrer le camps qu'elle a affaibli elle même.
Cette comédie Onusienne s'était déja manifesté lorsque des critiques avaient denoncé l'inertie des soldats de l'ONUCI qui ont regardé massacrer les guérés de Duekoué à quelques kiomètres de leur camp. Mr Woi Jin CHOI avait repondu le plus sérieusement du monde "qu’avec 10'000 hommes il est impossible de protéger tous les ivoiriens". Il avait ajouté ensute : « Nous intervenons en cas de danger imminent de mort pour les civils, mais on ne peut pas être sur chaque cas, c'est irréaliste, avec 10 000 hommes, on ne peut pas protéger tous les Ivoiriens qui sont 20 millions ». Peut-être que le millier de guérés massacré à Duekoué n'avaient pas suffisament montré aux soldats de l'ONUCI qu'ils étaient en "danger imminent de mort".
Pourquoi donc vouloir s'ériger en gendarmes quand on en a pas les moyens ?
Les FRCI quant a eux ne se font pas fait prier pour user des armes lourdes "oubliées" entre leurs mains par l'ONU, pour éffectuer "de façon durable" les opérations de police urbaine. Les rescapés de Duekoué et les ivoiriens en général ont donc maintenant les regards tournés vers le conseil de sécurité. Ils ont la faiblesse de croire que la "justice internationale", telle que prônée par l'ONU est veritablement "juste".
cameroonvoice.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire