par La Majorité Présidentielle Gbagbo, samedi 16 juillet 2011, 17:37
Kablan Niamkey,comptable dans une institution de la place revient de loin.De très loin même.Kidnappé à son domicile de Yopougon Base CIE,le mardi 12 Juillet dernier aux environs de 19 h ce père de famille a été conduit par des éléments FRCI peu après le corridor de Gesco pour être assassiné dans les plantations d’hévéa qui jouxtent l’autoroute du nord. Et cela au motif qu’il aurait hébergé des miliciens pro-Gbagbo lors des événements post-électoraux.Heureusement,un élément FRCI en service au poste de contrôle du corridor qui a entendu ses cris de détresse est allé barrer le chemin à ses ravisseurs.Ces derniers après avoir semé leur poursuivant,se sont retranchés derrière les locaux de la brigade de gendarmerie autoroutière de Gesco pour enfermer Kablan Niamkey dans un conteneur jusqu’au petit matin. Où enfin de compte, ces éléments FRCI ont réclamé la somme de 10 millions FCFA pour sa libération.
Selon le témoignage de la victime, tout est parti du jour où elle a réclamé ses 250 mille FCFA à un certain Toumani, professeur qui avait promis aider sa fille ainée à décrocher le BTS.
Suite à l’échec de celle – ci, M. Kablan demande alors à son "bienfaiteur" qui en réalité n’est qu’un escroc, son argent.
Face au refus de Toumani de s’exécuter, des palabres naissent entre les deux hommes. A l’occasion des récents événements post6électoraux, M. Kablan déménage de l’immeuble où il habitait à Yopougon-toits rouges et quitte donc son voisin Toumani. Ce dernier décide de se venger lorsque dès l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara. Toumani intègre donc les FRCI et fait de la filature pour régler ses comptes à son ancien voisin. Il passe à l’action le mardi 12 juillet aux environs de 19 h. Il envoie un groupe d’éléments FRCI armés de Kalachnikov à bord d’un véhicule 4 x 4 pour enlever M. Kablan dans son appartement de Yopougon Base CIE. Après avoir maîtrisé tous les voisins de Kablan sous la menace de leurs armes, ces éléments FRCI au nombre de cinq partent avec leur otage, vêtu seulement d’un sous-corps et d’une culotte, les pieds nus. Puisant dans ses dernières forces, M. Kablan se met à crier à tue-tête "sauvez-moi, sauvez-moi, ils vont me tuer !" lorsque le véhicule vient à passer au corridor de Gesco.
Les ravisseurs se rendaient dans les plantations d’hévéa qui jouxtent l’autoroute du Nord pour assassiner le comptable. A la surprise des criminels, un élément FRCI qui n’est pas resté insensible aux cris de détresse est allé leur barrer le chemin plus loin. Il s’ensuit une course- poursuite à travers les ruelles de GESCO et les ravisseurs de M. Kablan réussissent à semer leur poursuivant et à se cacher derrière les locaux de la brigade de gendarmerie. Enfermé dans un conteneur, M. Kablan, diabétique, attendait son heure d’exécution comme l’ont promis ses ravisseurs, lorsqu’à 3 heures du matin ceux-ci viennent lui dire qu’ils optent désormais pour une rançon de 10 millions FCFA pour sa libération. De tractations en tractations M. Kablan propose 500 mille FCFA et enfin de compte un million FCFA. Il demande et obtient de téléphoner à sa patronne pour qu’elle lui apporte les sous. C’est cette dernière qui met la puce à l’oreille de la haute hiérarchie des FRCI et de l’ONUCI du danger que court son collaborateur.
C’est suite à ces interventions que l’infortuné retrouve la liberté mercredi matin. Une plainte a été faite par M. Kablan contre l’instigateur du coup, Toumani pour tentative d’assassinat.
Didier Keï
Source : Faceook
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Les ravisseurs se rendaient dans les plantations d’hévéa qui jouxtent l’autoroute du Nord pour assassiner le comptable. A la surprise des criminels, un élément FRCI qui n’est pas resté insensible aux cris de détresse est allé leur barrer le chemin plus loin. Il s’ensuit une course- poursuite à travers les ruelles de GESCO et les ravisseurs de M. Kablan réussissent à semer leur poursuivant et à se cacher derrière les locaux de la brigade de gendarmerie. Enfermé dans un conteneur, M. Kablan, diabétique, attendait son heure d’exécution comme l’ont promis ses ravisseurs, lorsqu’à 3 heures du matin ceux-ci viennent lui dire qu’ils optent désormais pour une rançon de 10 millions FCFA pour sa libération. De tractations en tractations M. Kablan propose 500 mille FCFA et enfin de compte un million FCFA. Il demande et obtient de téléphoner à sa patronne pour qu’elle lui apporte les sous. C’est cette dernière qui met la puce à l’oreille de la haute hiérarchie des FRCI et de l’ONUCI du danger que court son collaborateur.
C’est suite à ces interventions que l’infortuné retrouve la liberté mercredi matin. Une plainte a été faite par M. Kablan contre l’instigateur du coup, Toumani pour tentative d’assassinat.
Didier Keï
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