par La Majorité Présidentielle Gbagbo, vendredi 5 août 2011, 17:07
Vous le connaissez sans aucun doute. Sinon, vous en avez entendu parler. Le Représentant très spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, j’ai nommé le sieur Young-Ji CHOI. Il est un fonctionnaire international affecté en Côte d’Ivoire par son cousin sud-coréen Ban Ki-moon, Secrétaire Général de l’ONU, pour venir aider à apporter la paix entre les Ivoiriens, tout comme entre ceux-ci et certaines personnes agissant à tort ou à raison comme des Ivoiriens. Cette mission de paix confiée au sieur CHOI était assise sur la Résolution 1528 du 27 février 2004 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui a été au fur et à mesure renouvelée pour permettre à cette mission onusienne de perpétuer sa présence en Côte d’Ivoire.
Selon cette résolution de base de l’ONU, Monsieur CHOI, afin d’aider à mettre fin à la crise ivoirienne de façon pacifique, devait donner les ordres nécessaires aux agents placés sous son autorité, notamment pour :
- S’interposer entre les forces belligérantes et mettre fin à la reprise des hostilités tout en veillant au respect des droits de l’Homme ;
- Organiser le désarmement des rebelles ainsi que des groupes armés constitués après l’agression des rebelles en 2002, récupérer leurs armes, les regrouper et procéder à leur destruction ;
- Aider à la conduite des opérations d’identification en vue de préparer les élections générales ivoiriennes devant consacrer de nouveau l’unité et l’unification du pays ;
- Certifier chacune des étapes prescrites par les lois électorales de Côte d’Ivoire afin de rassurer l’opinion nationale et internationale quant au respect des procédures prévues, notamment pour les élections présidentielles ;
- Contribuer à la promotion et à la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire en prêtant une attention particulière aux actes de violence commis contre les femmes et les filles, et aider à enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité;
- Protéger les civils en danger immédiat de violence physique, dans les zones de déploiement de ses unités.
Mais au lieu de s’occuper des missions clairement identifiées ci-dessus, Monsieur CHOI s’est adonné à un certain nombre d’actes et de déclarations qui l’ont transformé en propagandiste notoirement au service de Monsieur Dramane OUATTARA et ses alliés. Monsieur CHOI est même allé jusqu’à s’engager dans le débat politique partisan, travestissant du coup l’objet de sa présence en Côte d’Ivoire.
Les faits qui peuvent être reprochés à Monsieur CHOI sont légions. Retenons entre autres :
- au niveau de la certification des résultats des élections : La certification de la déclaration de Monsieur Youssouf Bakayoko qui, selon des juristes indépendants, n’avait que la valeur d’une opinion personnelle exprimée dans un cadre privé. Cette certification militante et qui portait sur un résultat inexistant en droit, a eu pour conséquence immédiate, la création d’un environnement hors la loi en Côte d’Ivoire;
- au niveau de la Protection et de la promotion des droits humains fondamentaux : Il relever l’omission volontaire de dénoncer les crimes perpétrés par la rébellion armée contre les populations dites pro-GBAGBO dans le département de Duékoué, comportement inqualifiable qui fut aggravé par l’omission de Monsieur CHOI, une fois de plus, de donner des ordres aux troupes de l’ONUCI pour porter assistance aux populations de Duékoué après que la coalition qu’il a formée avec les troupes françaises ont obligé l’Armée régulière (les FDS-CI) à abandonner leurs positions dans ladite localité laissant dès lors les populations guérées à la merci de l’armée de OUATTARA qui déjà en 2004, avait commis des actes d’épuration ethnique dans les villages de petits Duékoué et Guitrozon, ayant occasionné plus de 400 villageois tués en une seule nuit ;
- au niveau du désarmement des rebelles : En lieu et place d’une opération de démobilisation, l’ONUCI, sous les ordres de Monsieur CHOI, a organisé le transport de troupes rebelles à Abidjan, les a habillées en tenues de l’ONUCI, organisé leur encadrement et armement dans le quartier d’Abobo notamment, en vue de perpétrer sous la protection des chars de l’ONUCI, des crimes avec un pic dans le sous-quartier d’Anokoi Kouté ayant occasionné la mort de plus de 50 personnes dont des femmes et enfants égorgés ou brûlés mortellement.
Aujourd’hui, la contribution active apportée par Monsieur CHOI à Monsieur OUATTARA Dramane donne provisoirement plus de 3000 morts, un Etat disloqué et partagé entre des chefs de guerre de OUATTARA, plusieurs hauts cadres de la Côte d’Ivoire jetés en prison pour des motifs fallacieux, l’instauration d’un modèle de société où les institutions ivoiriennes ont perdu toute leur crédibilité pour laisser place à une pseudo administration internationale dont l’ONUCI a désormais pour mission d’assurer la stabilité et la pérennité. Et pour y arriver elle terrorise une partie de la population avec une présence militaire qui ne vise qu’à assurer la quiétude à Dramane OUATTARA et à ses bandits armés qui agressent chaque jour, des centaines de civils.
Avec un passif aussi lourd et une volonté inébranlable de continuer cette forfaiture au service de la France et sa coalisation visant la recolonisation de la Côte d’Ivoire, le peuple terrorisé de Côte d’Ivoire doit agir sans délai en engageant des poursuites pénales contre Monsieur CHOI.
Les Juristes soutiennent que cet homme au service l’Organisation des Nations Unies, elle-même devenue ouvertement un club de légalisation du terrorisme international organisé par les Etats occidentaux contre l’Afrique, jouit d’une "Immunité" pour tous les actes posés dans le cadre de ses missions. Mais il est possible de demander la levée de cette immunité. Cependant, la tâche risque d’être titanesque car les instances judiciaires en charge de la levée de cette immunité sont des démembrements de l’ONU. Il faut donc envisager une Révolution interne à la Côte d’Ivoire afin d’engager des poursuites devant les juridictions ivoiriennes, en vue de produire un mandat d’arrêt international contre cet ennemi de la paix mondiale.
Et si cela devrait prendre trop de temps, il serait bon d’envisager une fatwa, comme en pays arabe, pour mettre à prix la tête de CHOI. L’enjeu, c’est de dénoncer la perversion de l’ONU, le rôle d’agents déstabilisateurs joué par certains de ses fonctionnaires instrumentalisés pour organiser la recolonisation de l’Afrique et, interpeller la Corée du Sud, sur la nécessité de mettre aux arrêts, un de ses ressortissants ayant participé activement à la perpétration de crimes contre l’humanité en Côte d’Ivoire.
Je reste aussi convaincu que cette mobilisation nationale et internationale devra commencer par une interpellation du Congrès Américain, à l’effet d’enquêter sur les avoirs de Monsieur CHOI depuis qu’il s’est mis au service de Monsieur Dramane ouattara, soupçonné d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en Côte d’Ivoire par la quasi-totalité de l’opinion américaine. Cette enquête sera le premier pas vers la manifestation de la vérité sur le rôle joué par l’ONU en Côte d’Ivoire.
A très bientôt.
Hassane Magued
Source : Facebook
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