A peine revenu de ses vacances sur les bords de la Seine en France, qu’Alassane Ouattara a repris sa «politique» de mise au chômage des Ivoiriens. Avec plus 500 employés de la Présidence licenciés aujourd’hui.
A peine revenu de ses vacances sur les bords de la Seine en France, qu’Alassane Ouattara a repris sa«politique» de mise au chômage des Ivoiriens. Avec plus 500 employés de la Présidence licenciés aujourd’hui.
Alassane Ouattara ne va pas finir de surprendre les Ivoiriens et même la communauté internationale. Alors qu’il avait promis, en pleine campagne électorale, des milliers d’emplois aux Ivoiriens, maintenant aux affaires après l’intervention militaire de ses amis français, il offre du chômage à ces derniers.
En moins de quatre mois, il aura fortement contribué à la perte de dizaines de milliers d’emplois directs et indirects. La semaine dernière, 142 employés de la présidence à Yamoussoukro avaient été licenciés sans préavis. Aujourd’hui, ce sont 530 agents qui vont grossir les rangs des licenciés de la Présidence. En effet, dans l’après-midi du lundi dernier, les agents de la présidence ont été conviés, sans en être auparavant informés, à une réunion avec Mme Gneba Nadine, Directrice des ressources humaines et des moyens généraux de la présidence, qui avait à ses côtés le Daaf Adjoint et deux inspecteurs.
La désormais patronne du personnel a signifié aux agents le licenciement dès ce mercredi (aujourd’hui, ndlr) de 530 employés du Palais. Motif invoqué, la restructuration de la présidence de la République. Et plus grave, comme si la présidence était devenue un vulgaire marché ou encore un centre d’examen et concours, les noms des malheureux élus au chômage vont être affichés sur des tableaux. «En plus du chômage qu’ils nous offre, ils ont décidé de nous humilier. Alors qu’on aurait pu informer les concernés par courrier, comme dans le cas d’un Etat de droit», a laissé entendre un agent de la présidence, joint au téléphone.
Un véritable coup de massue sur la tête de ces employés de la présidence, à peine sortis d’une crise qui a gravement affecté la vie des Ivoiriens. Les employés de la présidence de la République basés à Yamoussoukro n’ont eu en tout et pour tout que trois mois d’arriérés de salaire pour les plus chanceux, à la place de leurs droits qu’avait promis de payer Mme Gnéba. En une semaine, Ouattara a fait licencier près de 700 agents de la présidence de la République (142 agents le jeudi dernier et 530 autres dès aujourd’hui). Sur 1002 agents de la présidence, plus des 2/3 de l’effectif sont désormais des néo-déflatés.
Avant ces licenciements en cascade, c’étaient d’abord, en juin-juillet dernier, plus de 400 employés, notamment des conseillers spéciaux et techniques; chargés de mission et chargés d’étude qui – sans ménagement – après plus d’une vingtaine d’années de service pour certains, ont été mis à la porte. Avec à la clé pas le moindre kopeck pour la plupart.
Source : cameroonvoice
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