Si on peut parler d’une personne qui vient d’entrer par la grande porte dans l’histoire de la résistance ivoirienne, c’est bien le député Jules YAO YAO membre du Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti du président Gbagbo.
Dans une interview accordée au quotidien « Notre Voie » à la date du 02 Septembre 2011, il annonçait la tenue d’un meeting dans la commune dans sa commune Koumassi le dimanche 4 septembre 2011. Si cela est jugé normal dans toute démocratie, dans le contexte ivoirien actuel, c’est véritablement un acte de bravoure quand on sait le climat de terreur dans lequel le régime Ouattara a plongé toute la Côte d’ivoire. Aujourd’hui être pro-Gbagbo ou porter un tee-shirt à l’effigie du président Gbagbo est suffisant pour que vous vous fassiez tabasser par les Frci (Forces pro-Ouattara). Mais cette menace n’a aucunement atténué l’ardeur du député et des organisateurs de ce meeting.
Pour ce premier essai, dans ce contexte de la justice des vainqueurs, on peut le dire sans aucune exagération, ce fut un succès.
Prévu pour commencer à 14h GMT, c’est aux environs de 15h GMT que le meeting a commencé avec de l’animation aux couleurs patriotiques. Les ivoiriens sont sortis nombreux avec tee-shirt, des foulards à l’effigie du président Gbagbo, bravant la peur comme le montrent ces images.
Le célèbre morceau de la résistance « il y a rien en face » accueillait les différentes délégations qui arrivaient en commençant par celle du député Jules YAO YAO, suivie par la délégation du ministre Amani Michel. C’était le délire à chaque arrivée. Les délégations étaien accueillies triomphalement au pas de danse de « devant ces maïs ». L’effet cathartique sur les militants, recherché par le député de Koumassi, fut un succès. On ne reconnaissait plus ces militants du Fpi, ces patriotes, craintifs, peureux, qui n’osaient même pas parler devant les « chiens de guerre » de Ouattara.
Jules YAO YAO a dit lui-même devant la camera de la Rti : « Mon message à tous les militants, c’est de ne plus avoir peur. Il faut briser la peur en nous ». Et d’ajouter « Nous demandons au chef de l’Etat Alassane Ouattara de libérer le président Gbagbo pour que les fils et filles de ce pays, unis, travaillent pour le développement de ce pays ».
Le ministre Amani N’Guessan Michel ne dira pas le contraire. C’est avec des propos osés qu’il s’adressera à la foule : « Nous sommes chez nous en Côte d’Ivoire et on ne pourra pas nous effrayer ou bien qu’on élargisse les prisons ». D’ailleurs pour lui, il n’y a même pas lieu d’avoir peur, « Il n’y aura rien sous Ouattara ».
Il faut signaler qu’en ces lieux, on notait la présence d’autres membres de la direction du FPI, dont le député de San-pédro, l’honorable Wayou, Eugène Djué et bien d’autres personnalités.
Le député Jules YAO YAO, par ce premier meeting, vient de libérer les ivoiriens de la peur et rallumer par la même occasion la flamme patriotique qui devra désormais être entretenue pour une véritable révolution nationale.
Source : cotedivoire-lavraie
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