Le Front Populaire Ivoirien (FPI) vient de tenir ce jour jeudi 17 Novembre 2011 à 15H au siège du CNRD à Abidjan-Cocody un comité central. A l’occasion, la coordination du FPI en exil a fait parvenir une adresse dont vous avez ici la copie en pièce jointe L'adresse a été lue par le Ministre Abouo N' Dori Raymand Secrétaire General adjoint.
Au Camarade Président par Intérim
du Front Populaire Ivoirien (FPI).
A l’adresse du comité central du FPI
Camarades,
C’est avec une grande joie que nous avons appris la mise en liberté provisoire de 20 de nos camarades, une liberté qu’ils n’auraient jamais perdue si l’on vivait dans un Etat de droit. Le maintien en détention de 43 autres camarades accusés des mêmes délits dans les camps de déportation du pouvoir OUATTARA, pouvoir acquis par un coup de force de la France au prix du massacre de nombreux ivoiriens, montre que l’arbitraire continue et que par conséquent la lutte doit continuer dans l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne.
Les camarades libérés sont des héros de la lutte pour la souveraineté politique et économique de la Côte d’Ivoire comme tous ceux qui sont morts en constituent les martyrs.
Nous voudrions avant toute chose adresser toutes nos félicitations au comité central, à vous-même et aux membres de la direction intérimaire, au-delà à tous les militants du FPI/CNRD, avec une mention particulière aux jeunes, pour la mobilisation et la détermination dont ils font preuve. C’est cette lutte pacifique et sans compromission, avec le refus catégorique de participer aux élections législatives dans les conditions actuelles, qui a contraint le pouvoir dans la direction de la libération des 20 détenus politiques.
Nous adressons aux camarades libérés, joyeux retour auprès de leurs familles. Que la flamme de la liberté continue de les animer.
Notre joie, la joie de ceux qui sont libérés et celle des ivoiriens ne peut être de longue durée lorsqu’on sait que ces camarades ne sont qu’en liberté provisoire et donc encore sous le coup des poursuites judiciaires et pas libres de tous leurs mouvements. Ce que nous demandons, c’est la liberté non conditionnée pour tous ceux qui sont arbitrairement détenus afin de leur permettre de participer pleinement à la vie politique de notre pays.
Notre joie ne peut non plus être entière tant que le Président légitime et légal de la Côte d’Ivoire est encore détenu et risque d’être déporté à la CPI, et que 43 autres civils et militaires continuent d’être détenus injustement. Surtout que, nous venons d’apprendre que 20 gendarmes viennent d’être arrêtés et incarcérés. Donner d’une main pour reprendre de l’autre n’est pas la solution à la crise ivoirienne.
Les ivoiriens sont encore meurtris dans leur cœur et leur chair lorsque l’humiliation de leur chef, l’insécurité juridique et physique constituent leur lot quotidien.
Dans l’humiliation de celui qui incarne les aspirations profondes d’un peuple, aucune réconciliation n’est possible et aucune paix n’est durable. Avec l’arbitraire et l’injustice dans lesquelles est tenue plus de la moitié de la population la paix n’est pas possible. Aucune promesse ne peut compenser la douleur d’un peuple qui se sent humilié et asservi.
La mobilisation doit continuer. Il faut même l’intensifier pour obtenir le non transfèrement à la CPI et la libération de Laurent Gbagbo, la libération de tous les prisonniers politiques civils et militaires et le retour de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire.
Dans l’intérêt de la nation ivoirienne et même du pouvoir OUATTARA en place ainsi que celui bien compris de leur parrain, il serait urgent de libérer Laurent GBAGBO et tous les déportés pour engager une négociation sérieuse en vue d’un consensus autour des conditions pour bâtir une paix durable fondée sur la démocratie, l’Etat de droit, la sécurité et la prospérité.
Camarades, la Coordination FPI en exil se tient fermement à vos côtés dans ce noble combat pacifique.
Pour la Coordination FPI en exil
Le Porte-parole
Camarades,
C’est avec une grande joie que nous avons appris la mise en liberté provisoire de 20 de nos camarades, une liberté qu’ils n’auraient jamais perdue si l’on vivait dans un Etat de droit. Le maintien en détention de 43 autres camarades accusés des mêmes délits dans les camps de déportation du pouvoir OUATTARA, pouvoir acquis par un coup de force de la France au prix du massacre de nombreux ivoiriens, montre que l’arbitraire continue et que par conséquent la lutte doit continuer dans l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne.
Les camarades libérés sont des héros de la lutte pour la souveraineté politique et économique de la Côte d’Ivoire comme tous ceux qui sont morts en constituent les martyrs.
Nous voudrions avant toute chose adresser toutes nos félicitations au comité central, à vous-même et aux membres de la direction intérimaire, au-delà à tous les militants du FPI/CNRD, avec une mention particulière aux jeunes, pour la mobilisation et la détermination dont ils font preuve. C’est cette lutte pacifique et sans compromission, avec le refus catégorique de participer aux élections législatives dans les conditions actuelles, qui a contraint le pouvoir dans la direction de la libération des 20 détenus politiques.
Nous adressons aux camarades libérés, joyeux retour auprès de leurs familles. Que la flamme de la liberté continue de les animer.
Notre joie, la joie de ceux qui sont libérés et celle des ivoiriens ne peut être de longue durée lorsqu’on sait que ces camarades ne sont qu’en liberté provisoire et donc encore sous le coup des poursuites judiciaires et pas libres de tous leurs mouvements. Ce que nous demandons, c’est la liberté non conditionnée pour tous ceux qui sont arbitrairement détenus afin de leur permettre de participer pleinement à la vie politique de notre pays.
Notre joie ne peut non plus être entière tant que le Président légitime et légal de la Côte d’Ivoire est encore détenu et risque d’être déporté à la CPI, et que 43 autres civils et militaires continuent d’être détenus injustement. Surtout que, nous venons d’apprendre que 20 gendarmes viennent d’être arrêtés et incarcérés. Donner d’une main pour reprendre de l’autre n’est pas la solution à la crise ivoirienne.
Les ivoiriens sont encore meurtris dans leur cœur et leur chair lorsque l’humiliation de leur chef, l’insécurité juridique et physique constituent leur lot quotidien.
Dans l’humiliation de celui qui incarne les aspirations profondes d’un peuple, aucune réconciliation n’est possible et aucune paix n’est durable. Avec l’arbitraire et l’injustice dans lesquelles est tenue plus de la moitié de la population la paix n’est pas possible. Aucune promesse ne peut compenser la douleur d’un peuple qui se sent humilié et asservi.
La mobilisation doit continuer. Il faut même l’intensifier pour obtenir le non transfèrement à la CPI et la libération de Laurent Gbagbo, la libération de tous les prisonniers politiques civils et militaires et le retour de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire.
Dans l’intérêt de la nation ivoirienne et même du pouvoir OUATTARA en place ainsi que celui bien compris de leur parrain, il serait urgent de libérer Laurent GBAGBO et tous les déportés pour engager une négociation sérieuse en vue d’un consensus autour des conditions pour bâtir une paix durable fondée sur la démocratie, l’Etat de droit, la sécurité et la prospérité.
Camarades, la Coordination FPI en exil se tient fermement à vos côtés dans ce noble combat pacifique.
Pour la Coordination FPI en exil
Le Porte-parole
Dr ASSOA ADOU
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