La poubelle tenue par Venance Konan nous parle dans sa Une du jeudi 26 janvier 2012, d’une cérémonie d’accueil comme si la France fêtait le 14 juillet. Et les autres rigollots de la même obédience lui emboîtent le pas. Curieusement, j’ai entendu des Résistants ivoiriens se sentir blessés par cet accueil en fanfare à Paris d’un criminel au service de la France.
Et pourtant j’ai eu pitié pour la première fois de la France. Indigne, comme une prostituée, s’offrant en spectacle sans pudeur, s’offrant au plus vil des criminels juste pour trouver à manger et à boire à la maison.
Et j’ai compris que nous venions de gagner la guerre de communication. Oui, une victoire sans partage.
Si la France s’est sentie obligée de communiquer si intensément, de se déculottéE en public et de se mentir à elle-même, c’est qu’elle est une France désespérée chez qui la désolation a déjà triomphé des valeurs.
Ouattara est un vomi. Il est un indigne. Il ne vaut rien en Côte d’Ivoire. Et la France le félicite pour être ce qu’il est : un vil et malheureux menteur.
Ouattara sera balayé de la Côte d’Ivoire avec sa suite et la France sera humiliée avec lui. Mais elle s’accroche à lui comme une mouche s’accroche à un macchabée pour finir dans la même tombe.
Ouattara n’incarne rien en Côte d’Ivoire sauf la division, le déshonneur, le mensonge, l’assassinat ciblé de civils. Mais la France veut en faire un modèle. Oui. En effet. Il est un modèle. Un modèle de docilité. Un modèle d’imposture. Un modèle de servilité. Un modèle d’échec.
Alors pleurez pour la France. Et pleurez la France. Vous qui avez connu un moment d’égarement avec elle.
Mais la France qui accueille un criminel en fanfare pour répondre à la déconstruction médiatique que nous avons réussie, est une France des minables, des désespérés, des égarés.
Cette France est une page que nous autres avons tournée depuis le 19 septembre 2002. Elle peut donc célébrer n’importe lequel des criminels au monde. Cela regarde la France des désespérés et des égarés par la pauvreté ambiante.
Comme on le dit en Afrique, « que le coq chante ou pas, le jour se lèvera ».
Il en est ainsi de notre combat pour la dignité de la Côte d’Ivoire, pour la dignité de l’Afrique.
Que le coq français chante son immoralité ou pas, que la France reconnaisse son égarement ou pas, qu’elle fasse les éloges d’un zombi ou pas, notre couperet s’abattre sur le damné.
Et rien ne nous en empêchera !
Alors regardez la France jouer les bouffons. Et oubliez-la. Son temps est passé. Notre avenir se conjugue avec d’autres noms, plus dignes. Désormais.
A Très bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente N°00193/01/12
Infodabidjan.net
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