Déclaration de la Représentation du Front Populaire Ivoirien aux usa
par La Majorité Présidentielle Gbagbo, samedi 30 avril 2011, 11:25
Le 11 Avril 2011, une coalition France-ONU- et forces Pro-Ouattara, prenant abusivement prétexte de la résolution 1975 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies du 30 Mars 20111, a procédé à l’arrestation du Président Laurent Gbagbo et de son épouse Simone Ehivet Gbagbo, parachevant ainsi un coup d’état militaire dont les origines remontent à Septembre 2002. Depuis cette date, les « Forces Républicaines de Côte d’Ivoire » et la classe politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ont installé partout en Côte d’Ivoire un climat de terreur et d’insécurité généralisé qui remet en cause les acquis du multipartisme et de la démocratie que les forces du changement et le Front Populaire Ivoirien ont obtenu de haute lutte le 30 Avril 1990 à savoir la liberté de la presse et la liberté d’expression et d’association.
Depuis le 11 Avril 2011, les forces Pro-Ouattara et le RHDP se sont commis à une chasse à l’homme dont les principales victimes sont les membres et militants des partis et mouvements de la Majorité Présidentielle (LMP) surtout ceux du Front Populaire Ivoirien (FPI), mais également les personnes appartenant à des groupes ethniques considérés comme des bastions du FPI. C’est d’ailleurs sur la base de ce critère d’épuration ethnique et politique qu’ont été commis les massacres de Duékoué dans lesquels, selon l’ONU, la Croix Rouge , et Caritas près d’un millier de personnes, supporters du président Gbagbo ont péri. Dans les quartiers d’Abidjan, les militants et sympathisants de LMP sont l’objet de racket, de pillages, de vols, et même d’exécutions sommaires. A l’intérieur du pays, la situation est encore plus désastreuse notamment en l’absence de services de sécurité et de santé, ce qui laisse les populations à la merci des exactions des bandes armées incontrôlées. Depuis deux semaines, la Côte d’Ivoire est sans gouvernement et l’activité économique n’est pas encore effective contrairement aux allégations du régime illégal du RHDP installé au pouvoir par un coup d’état militaire mené par la France et les Nations Unies. Des combats à l’arme lourde se poursuivent dans certains quartiers surtout à Yopougon.
En dehors des populations civiles qui paient le plus lourd tribut de la guerre et de la barbarie des forces républicaines, des personnalités, dont le Ministre Désiré Tagro, ont été froidement assassinés et d’autres sont détenus, persécutés et torturés. Le Président Laurent Gbagbo et la Première Dame , l’Honorable Simone Ehivet Gbagbo sont illégalement arrêtés et personne ne sait exactement les conditions dans lesquelles ils sont emprisonnés. La Côte d’Ivoire est sans nouvelles des ministres du gouvernement du Président Gbagbo alors que les députés du groupe parlementaire FPI et des groupes alliés sont menacés de mort. La presse libre proche de la Majorité présidentielle a disparu des kiosques parce que les journalistes sont menacés de mort et craignent pour leur vie.
A la lumière des faits ci-dessus mentionnés, les membres des Représentations du Front Populaire Ivoirien en Amérique du Nord déclarent que la situation sécuritaire délétère, qui existe en Côte d’Ivoire :
- découle directement de l’offensive militaire des forces Licorne – ONUCI - Forces Pro-Ouattara contre le régime du Président Laurent Gbagbo,
par La Majorité Présidentielle Gbagbo, samedi 30 avril 2011, 11:25
Le 11 Avril 2011, une coalition France-ONU- et forces Pro-Ouattara, prenant abusivement prétexte de la résolution 1975 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies du 30 Mars 20111, a procédé à l’arrestation du Président Laurent Gbagbo et de son épouse Simone Ehivet Gbagbo, parachevant ainsi un coup d’état militaire dont les origines remontent à Septembre 2002. Depuis cette date, les « Forces Républicaines de Côte d’Ivoire » et la classe politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ont installé partout en Côte d’Ivoire un climat de terreur et d’insécurité généralisé qui remet en cause les acquis du multipartisme et de la démocratie que les forces du changement et le Front Populaire Ivoirien ont obtenu de haute lutte le 30 Avril 1990 à savoir la liberté de la presse et la liberté d’expression et d’association.
Depuis le 11 Avril 2011, les forces Pro-Ouattara et le RHDP se sont commis à une chasse à l’homme dont les principales victimes sont les membres et militants des partis et mouvements de la Majorité Présidentielle (LMP) surtout ceux du Front Populaire Ivoirien (FPI), mais également les personnes appartenant à des groupes ethniques considérés comme des bastions du FPI. C’est d’ailleurs sur la base de ce critère d’épuration ethnique et politique qu’ont été commis les massacres de Duékoué dans lesquels, selon l’ONU, la Croix Rouge , et Caritas près d’un millier de personnes, supporters du président Gbagbo ont péri. Dans les quartiers d’Abidjan, les militants et sympathisants de LMP sont l’objet de racket, de pillages, de vols, et même d’exécutions sommaires. A l’intérieur du pays, la situation est encore plus désastreuse notamment en l’absence de services de sécurité et de santé, ce qui laisse les populations à la merci des exactions des bandes armées incontrôlées. Depuis deux semaines, la Côte d’Ivoire est sans gouvernement et l’activité économique n’est pas encore effective contrairement aux allégations du régime illégal du RHDP installé au pouvoir par un coup d’état militaire mené par la France et les Nations Unies. Des combats à l’arme lourde se poursuivent dans certains quartiers surtout à Yopougon.
En dehors des populations civiles qui paient le plus lourd tribut de la guerre et de la barbarie des forces républicaines, des personnalités, dont le Ministre Désiré Tagro, ont été froidement assassinés et d’autres sont détenus, persécutés et torturés. Le Président Laurent Gbagbo et la Première Dame , l’Honorable Simone Ehivet Gbagbo sont illégalement arrêtés et personne ne sait exactement les conditions dans lesquelles ils sont emprisonnés. La Côte d’Ivoire est sans nouvelles des ministres du gouvernement du Président Gbagbo alors que les députés du groupe parlementaire FPI et des groupes alliés sont menacés de mort. La presse libre proche de la Majorité présidentielle a disparu des kiosques parce que les journalistes sont menacés de mort et craignent pour leur vie.
A la lumière des faits ci-dessus mentionnés, les membres des Représentations du Front Populaire Ivoirien en Amérique du Nord déclarent que la situation sécuritaire délétère, qui existe en Côte d’Ivoire :
- découle directement de l’offensive militaire des forces Licorne – ONUCI - Forces Pro-Ouattara contre le régime du Président Laurent Gbagbo,
- fait courir à la Côte d’Ivoire le risque d’une guerre civile totale,
- montre que l’usage de la force comme moyen de résolution de la crise électorale était inopportun,
- montre que le renversement du Président Gbagbo n’a pas rétabli le calme et la vie civile normale contrairement aux promesses du RHDP,
- prouve clairement que l’usage de la force n’a pas résolu la question fondamentale concernant le vainqueur de l’élection présidentielle de Novembre 2010.
Par conséquent, les membres des Représentations du FPI en Amérique du Nord tiennent le RHDP, Monsieur Allassane Ouattara et le Président Nicholas Sarkozy pour seuls responsables des tueries massives, des abus et violations de droits de l’homme et des destructions des propriétés publiques et privées qui ont cours en ce moment en Côte d’Ivoire.
A la lumière des agissements des forces républicaines pro-Ouattara et des déclarations des responsables du RHDP, il est évident que lesdits forces et responsables veulent réduire au silence les formations politiques, les mouvements de la Majorité Présidentielle (LMP) et tout autre organisations opposées afin de réinstaurer en Côte d’Ivoire un régime de parti unique ou un régime multipartite dominé par un seul parti politique ou une seule pensée politique. Sinon comment comprendre le comportement du régime inconstitutionnel du RHDP de procéder à l’arrestation des leaders du FPI alors qu’il dit entamer des négociations pour la formation d’un gouvernement d’union ? A quelle logique répond l’annulation de la conférence de Presse du Premier Ministre Affi Nguessan, Président du FPI le samedi 23 avril 2010 et son arrestation le même jour? Pourquoi empêcher la tenue d’une conférence de presse dont l’objectif était d’exposer la position et les propositions de sortie de crise du FPI et de LMP ?
En ce moment, il est force de constater que les premiers responsables du Front populaire Ivoirien que sont Affi Nguessan (Président), Aboudramane Sangaré (1er Vice-président), Simone Gbagbo (2ème Vice-présidente), et Miaka Oureto (Secrétaire General) sont soit aux arrêts, soit dans la clandestinité pour éviter toute atteinte à leur intégrité physique.
Les membres des Représentations du Front Populaire Ivoirien en Amérique du Nord dénoncent cette situation hypocrite et paradoxale dans laquelle les actes posés ne corroborent pas les messages d’apaisement et de réconciliation que diffusent les tenants du régime inconstitutionnel du RHDP.
C’est pourquoi, demeurant fermement attachés aux idéaux de paix, de dialogue, à la philosophie de l’accession au pouvoir d’état par les urnes, et à la souveraineté de la Côte d’Ivoire, les membres des Représentations du FPI en Amérique du nord :
- réaffirment leur soutien indéfectible à la direction du parti et à la grande famille de LMP,
- expriment leurs compassions aux familles endeuillées,
- apportent leur soutien aux victimes des exactions des forces pro-Ouattara et des françaises et onusiennes, aux déplacés et aux réfugiés,
- invitent les militants et les sympathisants à la mobilisation pour demander la libération sans condition des prisonniers,
- demandent la libération immédiate du Président Laurent Gbagbo et de la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo pour faciliter toute négociation politique et toute œuvre de réconciliation,
- décident de rester saisis de la situation et de contribuer activement à préserver les acquis du multipartisme et de la démocratie en Côte d’Ivoire.
Fait aux Etats Unis,le 27 Avril 2011
Sekre Kouakou :Representant F.P.I usa par interim
- montre que l’usage de la force comme moyen de résolution de la crise électorale était inopportun,
- montre que le renversement du Président Gbagbo n’a pas rétabli le calme et la vie civile normale contrairement aux promesses du RHDP,
- prouve clairement que l’usage de la force n’a pas résolu la question fondamentale concernant le vainqueur de l’élection présidentielle de Novembre 2010.
Par conséquent, les membres des Représentations du FPI en Amérique du Nord tiennent le RHDP, Monsieur Allassane Ouattara et le Président Nicholas Sarkozy pour seuls responsables des tueries massives, des abus et violations de droits de l’homme et des destructions des propriétés publiques et privées qui ont cours en ce moment en Côte d’Ivoire.
A la lumière des agissements des forces républicaines pro-Ouattara et des déclarations des responsables du RHDP, il est évident que lesdits forces et responsables veulent réduire au silence les formations politiques, les mouvements de la Majorité Présidentielle (LMP) et tout autre organisations opposées afin de réinstaurer en Côte d’Ivoire un régime de parti unique ou un régime multipartite dominé par un seul parti politique ou une seule pensée politique. Sinon comment comprendre le comportement du régime inconstitutionnel du RHDP de procéder à l’arrestation des leaders du FPI alors qu’il dit entamer des négociations pour la formation d’un gouvernement d’union ? A quelle logique répond l’annulation de la conférence de Presse du Premier Ministre Affi Nguessan, Président du FPI le samedi 23 avril 2010 et son arrestation le même jour? Pourquoi empêcher la tenue d’une conférence de presse dont l’objectif était d’exposer la position et les propositions de sortie de crise du FPI et de LMP ?
En ce moment, il est force de constater que les premiers responsables du Front populaire Ivoirien que sont Affi Nguessan (Président), Aboudramane Sangaré (1er Vice-président), Simone Gbagbo (2ème Vice-présidente), et Miaka Oureto (Secrétaire General) sont soit aux arrêts, soit dans la clandestinité pour éviter toute atteinte à leur intégrité physique.
Les membres des Représentations du Front Populaire Ivoirien en Amérique du Nord dénoncent cette situation hypocrite et paradoxale dans laquelle les actes posés ne corroborent pas les messages d’apaisement et de réconciliation que diffusent les tenants du régime inconstitutionnel du RHDP.
C’est pourquoi, demeurant fermement attachés aux idéaux de paix, de dialogue, à la philosophie de l’accession au pouvoir d’état par les urnes, et à la souveraineté de la Côte d’Ivoire, les membres des Représentations du FPI en Amérique du nord :
- réaffirment leur soutien indéfectible à la direction du parti et à la grande famille de LMP,
- expriment leurs compassions aux familles endeuillées,
- apportent leur soutien aux victimes des exactions des forces pro-Ouattara et des françaises et onusiennes, aux déplacés et aux réfugiés,
- invitent les militants et les sympathisants à la mobilisation pour demander la libération sans condition des prisonniers,
- demandent la libération immédiate du Président Laurent Gbagbo et de la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo pour faciliter toute négociation politique et toute œuvre de réconciliation,
- décident de rester saisis de la situation et de contribuer activement à préserver les acquis du multipartisme et de la démocratie en Côte d’Ivoire.
Fait aux Etats Unis,le 27 Avril 2011
Sekre Kouakou :Representant F.P.I usa par interim
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