par Toussaint Alain, jeudi 5 mai 2011, 13:21
Plus de trois semaines après le renversement du Président Laurent Gbagbo par l’armée française, Monsieur Alassane Ouattara peine à rétablir l’Etat de droit en Côte d’Ivoire. La situation sécuritaire reste très critique. Les combats se poursuivent tandis que les exactions contre les civils se multiplient.
La “pacification” annoncée par Monsieur Ouattara est une vue de l’esprit. Ses forces armées baptisées “Forces Républicaines de Côte d’Ivoire” (FRCI) continuent de tuer en toute impunité. En l’absence d’une armée nationale, des soldats étrangers, en particulier la force française Licorne, assurent actuellement les missions régaliennes de police et de gendarmerie. La Licorne agit en dehors de tout mandat des Nations unies.
Dans tout le pays, les commissariats de police sont occupés par des chasseurs traditionnels (dozos), des combattants illégaux et autres mercenaires en service commandé pour Monsieur Ouattara. On ne peut pas confier à des bandes armées la protection de la population, contrainte de payer chaque semaine un “impôt de sécurité”. Face à la terreur et au racket, les Ivoiriens ont légitimement peur.
Dans la commune de Yopougon (au nord d’Abidjan), sous le prétexte de pourchasser des “miliciens pro-Gbagbo”, l’armée française, l’Onuci et les soldats de Monsieur Ouattara se livrent à des violences contre les civils. Les populations sont régulièrement bombardées. Les morts se comptent par centaines. Des milliers de familles sont déplacées, des dizaines d’habitations détruites.
Les forces hybrides de Monsieur Ouattara, assurées de détenir un permis de tuer illimité délivré par la communauté internationale, opèrent en ce moment une épuration politico-ethnique. Selon leur appartenance ethnique ou leurs opinions politiques présumées, des personnes sont arrêtées, exécutées ou déportées vers des destinations inconnues. Les disparitions de paisibles citoyens (étudiants, travailleurs, etc) se comptent par milliers.
J’appelle l’attention de l’Onuci et des organisations internationales des droits de l’Homme sur ces crimes barbares. Elles doivent agir maintenant afin de mettre un terme à ces drames.
Fait à Paris, le 05 mai 2011
Toussaint ALAIN
Conseiller du Président Laurent GBAGBO
Pour authentifier ce communiqué, prière de joindre (uniquement les journalistes) :
Cel. : 00 33 6 42 83 02 89 – E-mail : fnsp.abidjan@gmail.com
Plus de trois semaines après le renversement du Président Laurent Gbagbo par l’armée française, Monsieur Alassane Ouattara peine à rétablir l’Etat de droit en Côte d’Ivoire. La situation sécuritaire reste très critique. Les combats se poursuivent tandis que les exactions contre les civils se multiplient.
La “pacification” annoncée par Monsieur Ouattara est une vue de l’esprit. Ses forces armées baptisées “Forces Républicaines de Côte d’Ivoire” (FRCI) continuent de tuer en toute impunité. En l’absence d’une armée nationale, des soldats étrangers, en particulier la force française Licorne, assurent actuellement les missions régaliennes de police et de gendarmerie. La Licorne agit en dehors de tout mandat des Nations unies.
Dans tout le pays, les commissariats de police sont occupés par des chasseurs traditionnels (dozos), des combattants illégaux et autres mercenaires en service commandé pour Monsieur Ouattara. On ne peut pas confier à des bandes armées la protection de la population, contrainte de payer chaque semaine un “impôt de sécurité”. Face à la terreur et au racket, les Ivoiriens ont légitimement peur.
Dans la commune de Yopougon (au nord d’Abidjan), sous le prétexte de pourchasser des “miliciens pro-Gbagbo”, l’armée française, l’Onuci et les soldats de Monsieur Ouattara se livrent à des violences contre les civils. Les populations sont régulièrement bombardées. Les morts se comptent par centaines. Des milliers de familles sont déplacées, des dizaines d’habitations détruites.
Les forces hybrides de Monsieur Ouattara, assurées de détenir un permis de tuer illimité délivré par la communauté internationale, opèrent en ce moment une épuration politico-ethnique. Selon leur appartenance ethnique ou leurs opinions politiques présumées, des personnes sont arrêtées, exécutées ou déportées vers des destinations inconnues. Les disparitions de paisibles citoyens (étudiants, travailleurs, etc) se comptent par milliers.
J’appelle l’attention de l’Onuci et des organisations internationales des droits de l’Homme sur ces crimes barbares. Elles doivent agir maintenant afin de mettre un terme à ces drames.
Fait à Paris, le 05 mai 2011
Toussaint ALAIN
Conseiller du Président Laurent GBAGBO
Pour authentifier ce communiqué, prière de joindre (uniquement les journalistes) :
Cel. : 00 33 6 42 83 02 89 – E-mail : fnsp.abidjan@gmail.com
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