lundi 16 mai 2011

Debré sur DSK: "L'hôtel a étouffé d'autres affaires"

Le député de Paris, qui a posté un billet sur son blog dimanche, très critiqué à gauche, affirme queDominique Strauss-Kahn a déjà agressé dans le passé d'autres femmes de chambre dans ce même hôtel new-yorkais.

En postant un billet sur son blog dimanche, où il qualifie Dominique Strauss-Kahn de "délinquant sexuel " qui doit se faire "soigner", le député de Paris a déclenché la colère de nombreux hommes politiques de gauche, dont Pierre Moscovici, et d'internautes, qui lui reprochent une violence démesurée dans les mots.

Contacté par L'Express ce lundi matin, Bernard Debré maintient ses propos et accuse désormais Dominique Strauss-Kahn de s'être déjà livré à des agressions sexuelles, dans ce même hôtel de New York. Elles auraient, selon lui, été passées sous silence par la direction, contre l'avis des employés.

"Il faut sortir de l'hypocrisie. Ce n'est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d'agissements au Sofitel. C'est là qu'il descendait toujours. Ça s'est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l'hôtel", déclare Bernard Debré, actuellement en déplacement en Chine.

"DSK? Les Chinois se marrent"

"Les employés étaient sur le point de se révolter, ajoute-t-il. La direction était au courant mais jusque-là n'osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D'autres femmes de chambre avant Ophelia - une femme charmante de 32 ans qui travaillait très bien - avaient été agressées. Il faut arrêter de jouer les vierges effarouchées. Vous croyez que les flics de New York l'auraient interpellé dans l'avion s'ils n'avaient pas d'informations précises?"

"C'est humiliant pour notre pays. C'est une très grande honte. Là, je suis à Shanghai. Les Chinois me regardent et se marrent. Ils se disent que tous les Français sont des obsédés sexuels. Si on continue à ne rien dire, ça va aider le Front national", poursuit Bernard Debré.

"J'ai eu beaucoup d'appels de parlementaires et de (...) Lire la suite sur lexpress.fr

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