Après le coup de tonnerre, les interrogations. Quelques heures après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York et son inculpation pour agression sexuelle, tentative de viol et de séquestration, plusieurs responsables politiques se sont interrogés sur la crédibilité d'une affaire qui signerait la mort politique de DSK, au moins dans la course pour 2012."Je n'arrive pas à croire à cette affaire-là !" s'est exclamé Dominique Paillé, vice-président du Parti radical et ancien porte-parole de l'UMP. "Dominique Strauss-Kahn est un de mes adversaires, mais il est tout à fait envisageable qu'il puisse être tombé sur une peau de banane qu'on lui aurait mise sous la chaussure", a-t-il estimé, nuançant toutefois : "S'il est tombé sur cette peau de banane, c'est qu'on savait qu'il avait une vulnérabilité. Et quand on s'apprête à être candidat à la candidature à la présidence de la République française, on se met à l'abri de telles vulnérabilités.""Tout est possible" (Royal)
Christine Boutin, ancienne ministre du Logement, a elle été encore plus explicite. "Je pense que vraisemblablement on a tendu un piège à Dominique Strauss-Kahn et qu'il y est tombé." Pour la présidente du Parti chrétien-démocrate, "le piège était tendu mais il ne fallait pas tomber dedans". Interrogée sur l'origine d'une telle manipulation, Christine Boutin estime que "ça peut venir du FMI, ça peut venir de la droite française, ça peut venir de la gauche française... "Ça me semble tellement énorme cette affaire ! On sait qu'il est assez vigoureux, si je puis m'exprimer ainsi, mais qu'il se fasse prendre comme ça me semble ahurissant donc je pense qu'il est tombé dans un piège."Côté socialiste, "tout est possible" a estimé Ségolène Royal, candidate déclarée à la primaire socialiste, avant d'appeler au calme : "Attendez que la justice se prononce", a-t-elle demandé à plusieurs reprises. "Personne ne peut profiter de ses difficultés", a-t-elle estimé. Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal devaient se rencontrer "mardi prochain", a-t-elle révélé. source: lepoint.fr
La Côte d'Ivoire la vraie
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