par Tinga Ouattara, samedi 30 avril 2011, 20:51
Un homme a raconté à SlateAfrique, sous couvert d'anonymat, avoir perdu un membre de sa famille, le 25 avril 2011: Thérèse Blabo, une militante en vue du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, âgée d'une cinquantaine d'années et mère de deux enfants émigrés aux Etats-Unis, a été brûlée vive près de chez elle, aux 220 Logements, un quartier d'Adjamé.
La scène s'est produite sous les yeux d'une population qui aurait applaudi, selon les témoignages parvenus à cet homme. Un retraité raconte par ailleurs avoir perdu le 10 avril 2011 l'un de ses neveux, un étudiant en sciences économiques de 23 ans, sans activité politique, mais appartenant à l'ethnie bété (comme Laurent Gbagbo). Le jeune homme a été fauché à Yopougon alors qu'il cherchait à fuir le quartier.
«Ca tirait et il a pris une balle en route, raconte notre source. Beaucoup de parents partent à Dabou, une ville située à 50 km d'Abidjan. Les gens à Yopougon sont égorgés comme des moutons, parce qu'ils sont Bétés ou soupçonnés d'être des supporters du président sortant. C'est insupportable. Je ne dors pas, ça me rend malade. On continue à tuer les gens pour une histoire de politique alors que c'est fini! C'est fini! Tout se passe au nez et à la barbe de l'Onuci, qui doit protéger les civils.» indique le retraité.Partager
Un homme a raconté à SlateAfrique, sous couvert d'anonymat, avoir perdu un membre de sa famille, le 25 avril 2011: Thérèse Blabo, une militante en vue du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, âgée d'une cinquantaine d'années et mère de deux enfants émigrés aux Etats-Unis, a été brûlée vive près de chez elle, aux 220 Logements, un quartier d'Adjamé.
La scène s'est produite sous les yeux d'une population qui aurait applaudi, selon les témoignages parvenus à cet homme. Un retraité raconte par ailleurs avoir perdu le 10 avril 2011 l'un de ses neveux, un étudiant en sciences économiques de 23 ans, sans activité politique, mais appartenant à l'ethnie bété (comme Laurent Gbagbo). Le jeune homme a été fauché à Yopougon alors qu'il cherchait à fuir le quartier.
«Ca tirait et il a pris une balle en route, raconte notre source. Beaucoup de parents partent à Dabou, une ville située à 50 km d'Abidjan. Les gens à Yopougon sont égorgés comme des moutons, parce qu'ils sont Bétés ou soupçonnés d'être des supporters du président sortant. C'est insupportable. Je ne dors pas, ça me rend malade. On continue à tuer les gens pour une histoire de politique alors que c'est fini! C'est fini! Tout se passe au nez et à la barbe de l'Onuci, qui doit protéger les civils.» indique le retraité.Partager
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