MERCREDI 4 MAI 2011
NEW YORK – L’enquête de la CPI (Cour Prénal International) sur les « massacres commis de façon systématique ou généralisée » en Côte d’Ivoire durant le récent conflit armée qui a secoué le pays, devrait s’ouvrir dans les prochains jours a-t-on appris mardi par voie de presse.
Les services du procureur Louis Moreno-Ocampo, qui procèdaient à « un examen préliminaire de la situation » semblent disposer d’éléments susceptibles d’incliner le Tribunal vers une autorisation « à ouvrir une enquête ».
L’information intervient alors que les voix se font de plus en plus nombreuses pour interpeler l’opinion sur la gravité des massacres en cours en Côte d’Ivoire contre les partisans du Président Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril par l'armée française et remis aux force pro-ouattara.
Le politologue français Michel Galy, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest, a une fois de plus dénoncé, dans une « enquête » paru dimanche sur le site internet du journal français l’Humanité, la « libérianisation de la guerre ivoirienne ».
Selon le chercheur, « à Daloa et Gagnoa, des Dioulas, qui forment la moitié de la population urbaine, servent d’indicateurs et de relais de violence à l’armée du camp Ouattara pour persécuter, au-delà des militants FPI, les ressortissants de trois peuples réputés proches de l’ancien pouvoir, Attiés, Bétés et Guérés, dont les victimes pourraient déjà se compter par milliers ».
Concernant les massacres de Duékoué (près d’un millier de victimes en l’espace de 2 jours), Michel Galy estime que « ces terribles crimes de guerre pourraient être requalifiés en génocide ».
« Comme au Rwanda en 2004, des cartes d’identité jonchent la ville autour des cadavres des victimes : les noms et lieux de naissance ont permis aux tueurs de repérer les membres de l’ethnie autochtone guéré, partisans de Gbagbo…», explique-t-il.
Une vague de violences dirigées principalement contre les proches du Président Laurent Gbagbo a lieu en Côte d’Ivoire depuis sa capture le 11 avril. Plusieurs personnalités personnes sont arrêtées « arbitrairement » et incarcérées sans motif à Abidjan et au nord du pays. Plusieurs centaines d’autres sont portées disparues. De nombreux témoignages rapportent des massacres et exécutions sur indication.
Source: Direcscoop.net
NEW YORK – L’enquête de la CPI (Cour Prénal International) sur les « massacres commis de façon systématique ou généralisée » en Côte d’Ivoire durant le récent conflit armée qui a secoué le pays, devrait s’ouvrir dans les prochains jours a-t-on appris mardi par voie de presse.
Les services du procureur Louis Moreno-Ocampo, qui procèdaient à « un examen préliminaire de la situation » semblent disposer d’éléments susceptibles d’incliner le Tribunal vers une autorisation « à ouvrir une enquête ».
L’information intervient alors que les voix se font de plus en plus nombreuses pour interpeler l’opinion sur la gravité des massacres en cours en Côte d’Ivoire contre les partisans du Président Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril par l'armée française et remis aux force pro-ouattara.
Le politologue français Michel Galy, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest, a une fois de plus dénoncé, dans une « enquête » paru dimanche sur le site internet du journal français l’Humanité, la « libérianisation de la guerre ivoirienne ».
Selon le chercheur, « à Daloa et Gagnoa, des Dioulas, qui forment la moitié de la population urbaine, servent d’indicateurs et de relais de violence à l’armée du camp Ouattara pour persécuter, au-delà des militants FPI, les ressortissants de trois peuples réputés proches de l’ancien pouvoir, Attiés, Bétés et Guérés, dont les victimes pourraient déjà se compter par milliers ».
Concernant les massacres de Duékoué (près d’un millier de victimes en l’espace de 2 jours), Michel Galy estime que « ces terribles crimes de guerre pourraient être requalifiés en génocide ».
« Comme au Rwanda en 2004, des cartes d’identité jonchent la ville autour des cadavres des victimes : les noms et lieux de naissance ont permis aux tueurs de repérer les membres de l’ethnie autochtone guéré, partisans de Gbagbo…», explique-t-il.
Une vague de violences dirigées principalement contre les proches du Président Laurent Gbagbo a lieu en Côte d’Ivoire depuis sa capture le 11 avril. Plusieurs personnalités personnes sont arrêtées « arbitrairement » et incarcérées sans motif à Abidjan et au nord du pays. Plusieurs centaines d’autres sont portées disparues. De nombreux témoignages rapportent des massacres et exécutions sur indication.
Source: Direcscoop.net
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