De nos sources, il revient que ce n’est vraiment pas encore le grand amour dans le département d’Issia entre certaines populations et des soldats se réclamant des Forces républicaines de Côte d’Ivoire ( Frci). Ces populations- là dénoncent, des exactions commises par des hommes en tenues et en armes, dont la capsule renferme des violations des droits de l’Homme, des abus d’autorité et des prises d’otages qui s’achèvent par des rançonnements. Selon les renseignements reçus, lorsqu’ils sont à cours de viatique, des éléments dits incontrôlés parmi les Frci, ont trouvé la parade. Sous le prétexte de recherche de caches d’armes, ils font irruption dans les villages. Les logis sont soumis à perquisition, avec au passage, une méprise totale des règles de l’art. Et au lieu de s’en aller tout tranquillement après n’avoir rien découvert, ces éléments là emmènent avec eux, de pauvres villageois. Villageois qu’ils vont ensuite garder à vue sans réel motif. Et pour leur libération, une rançon est exigée, tout simplement. Les autres villageois, se voient alors contraints de lever des cotisations dans cette « douleur » économique. Des sous qu’ils vont ensuite verser aux soldats qui, en ce moment-là, libèrent les otages. C’est avec cette pratique burlesque, nous révèlent nos sources, que certains éléments des Frci à Issia, combattent « l’assèchement » de leurs poches. A en croire toujours les renseignements, un cas de cette dérive non souhaitée par la hiérarchie militaire, a été donné de voir à Béhibouo.
C’était dans le courant de la semaine dernière. Un gros paquet de soldats a donc débarqué dans cette bourgade située à 17 km, sur l’axe routier Issia-Soubré. La prétendue recherche de cache d’armes, vaine du reste, a vite tourné à l’interpellation dite injustifiée par nos sources. Quatre personnes dont le chef T.G.R, son cadet T.K, G.M.A, le président des jeunes, sont embarquées et gardées à vue à Issia. C’est après trois jours que ces villageois ont pu recouvrer la liberté après le paiement d’une rançon évaluée à la somme de 160.000 Fcfa. Un mois avant, un cas similaire était signalé dans le même département. Précisément, à Zakroguhé, village situé à environ 25 km sur l’axe routier Issia-Gagnoa. Ici, des informations font état de l’interpellation d’une dizaine de villageois remis plus tard en liberté, après paiement d’une somme d’argent. A côté de ce type d’exactions, il y a aussi, à en croire toujours les renseignements, que des soldats effectuent nuitamment des descentes dans les villages du département d’Issia. Ils frappent aux portes des maisons, sortent les occupants de leur sommeil et leur exigent sans autre forme de procès, de l’argent. Les sous empochés, ils repartent bonnement. En tout cas, si ces cas d’exactions comme le soulignent des témoignages, étaient avérés, c’est vraiment loin d’être à l’honneur des Frci. Heureusement que, sur instruction du Chef de l’Etat Alassane Ouattara et du Premier Ministre Soro Guillaume, des actions vigoureuses sont engagées, en vue de mettre hors d’état de nuire les ‘’égarés’’.
KIKIE Ahou Nazaire
Source: abidjandirect.net
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