Les proches d'Ibrahim Coulibaly, l'ancien rebelle ivoirien, viennent de saisir la Cour pénale internationale de la Haye. Ils estiment avoir des preuves irréfutables qui attestent qu'IB a non pas été tué mais assassiné le 27 avril 2011 dans le quartier d'Abobo lors d'affrontements. Regroupés au sein du Collectif pour la justice sur l’assassinat d’IB, ils accusent les forces du président ivoirien Alassane Ouattara de l’avoir assassiné. Un «assassinat flagrant», selon eux, alors que la mort d'IB a été présentée comme un fait de combat. Kader Doumbia, Secrétaire général du Collectif, dit avoir des preuves irréfutables.
Depuis plus de dix ans, IB incarnait l'instabilité politique ivoirienne. Même s'il avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo, le chef du «Commando invisible» était perçu comme une menace par le pouvoir. Entre IB et le Premier ministre Guillaume Soro notamment, il existait une rivalité sanglante. Sa disparition le 27 avril 2011, officiellement regrettée, est venue néanmoins brouiller l’image des nouvelles autorités.
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