lundi 18 juillet 2011

Alerte, la France prépare une Côte d’Ivoire bis au Cameroun?


L’exemple de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé reclamant la libération de l’Afrique étant entrain de faire son petit bonhomme de chemin à travers la jeunesse africaine, la France essaie d’étendre le baillonnement et le génocide de Côte d’Ivoire aux autres pays africains.
En effet, en Afrique, le peuple qui s’est le plus investi dans la réclamation du respect des institutions ivoiriennes est celui du Cameroun, de Kribi à Yaoudé et de Douala à garoua. Ces manifestaions ont été réprimées sans pitié. Le fantôme de Bi Mvondo s’est même manifesté pour reclamer le départ de Gbagbo, comme le voulait ses maîtres, lui qui ne trouve pas necéssaire de participer aux conseils de son propre gouvernement, lui qui peut rester cacher plus d’un an.
Il y a des évènements qui ne trompent pas. Pourquoi c’est par le Cameroun que Sarkozy, Ouattara et Obama ont voulu faire passer les armes qui devaient plus tard servir à détruire le peuple paisible de Côte d’Ivoire? Ici, il faut féliciter la douane des lions indomptables (qu’on dit la plus plus corrompue au monde) qui ne s’est pas laissée faire.C’était un geste héroïque de nos forces de l’ordre que d’avoir bloqué ces accessoires de la destruction massive des populations africaines. Hélas, ils sont tout de même passés ailleurs pour atterrir en Côte d’Ivoire.
Depuis lors, une base militaire internationale est entrain dêtre érigée au Camer tout en silence et en toute illégalité. N’oublions pas que le Tchad a sa base française, Il en est de même pour le Gabon, Djibouty, le Congo Brazzaville, sans compter la Republique centrafricaine où le cher Bozizé, à lui seul, peut être considéré comme un bataillon français. Le Cameroun est donc encerclé par les forces coloniales, comme l’était la Côte d’Ivoire. Quel besoin y at-il à installer une autre armée sur le territoire que Biya fait semblant de piloter depuis 30 ans bientôt?
Quand on sait que Biya ne fait plus l’affaire de ses maîtres (l’âge et le manque de carisme: c’est lui le doyen qui devrait remplacer Bongo mais malheureusement, ce sont aujourd’hui Wade et bientôt Ouattara qui seront les seuls vrais représentants de la Françafrique), que le Cameroun abrite le Gazoduc venu du Tchad, que le sous -sol Camerounais à lui seul peut justifier une guerre occidentale, qu’autant que la Côte d’Ivoire, le Cameroun est riche de sa diversité culturelle, de son cacao et son café, de ses stars de foots, de ses musiciens internationalement connus, de ses hauts intellectuels, de sa culture d’accueil et de paix, et surtout de sa liberté de penser, le salut de la population africaine d’expression française ne viendra que de là, si le génie de Gbagbo et du peuple ivoirien arrive à être maté (ce qui n’est pas encore sûr).
La france s’apprête encore à nous flageller au Cameroun comme au début des nos indépendances. Ils sont tellement sûrs ces gaulois , car d’Abidjan à Tripoli, personne ne se met à travers leur chemin.
Nous devons absolument éviter le piège tendu à Gbagbo et les ivoiriens : un étranger accepté dans le pays comme instrument de la destruction, une ethnie au passé de combattant de la liberté comme cible principale et diabolisée, créer un semblant de guerre interne, détruire graduellement le tissu économie et social du pays, renforcer la présence militaire étrangère “Française comprise”, fagociter l’adminsitration , organiser des élections factices et enfin, exécuter un génocide dirigé par la France elle-même.
Nous devons à tout prix trouver une parade pour que le Cameroun soit le pays d’où nous tirons notre première victoire de libération afin que les autres pays suivent. Les ivoiriens que nous sommes restons sereins car pour nous, la lutte continue jusqu’à la victoire finale. En maintenant Gbagbo et de simples journalistes en prison pour des accusations imaginaires, ils croient nous distraire de notre objectif. Nous nous battrons jusqu’à la libération totale de l’Afrique. Tous ceux qui tomberont en chemin seront condérés comme des martyrs. Que la France les ait trucidé ou pas, ils mourraient de toutes façon.
La liberté ne se reçoit pas en cadeau, il faut se battre pour. Le combat que les Burkinabé, les maliens , les sénégalais, les nigériens, les nigérians, les togolais et les béninois sont allés faire en Côte d’Ivoire est un crime colonial. Il faut plutôt se battre pour sa propre liberté chez soi contre le colon et l’ordre mondial qui avilissent le noir depuis des siècles.

Africains, devenons lucides et battons nous pour notre dignité…..

René Titilo

Source : infodabidjan.net

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