par La Majorité Présidentielle Gbagbo, mardi 12 juillet 2011, 17:04
Même si les exportations de café et de cacao ont repris, après la crise postélectorale, la filière ne s’en porte pas pour autant bien. Elle est en proie à quelques difficultés, que des producteurs, réunis au sein du Syndicat National Agricole pour le Progrès en Côte d’Ivoire (Synap-CI), ont vivement dénoncées samedi dernier. C’était au cours d’une rencontre avec la presse, dans leurs locaux perchés au 8ème étage de l’immeuble CCIA, au Plateau.
« Depuis la présidentielle de 2010, une partie de la production cacaoyère de Côte d’Ivoire continue de prendre la direction des pays tels que le Ghana, la Guinée, le Mali et le Burkina Faso. Cela cause des dommages sans précédent à l’économie ivoirienne et pénalise du coup la bonne mise en place du programme de société du Président de la République », a déploré M. Koné Moussa, Président du Synap-CI. Pour lui, cette fuite du cacao est aujourd’hui « inexplicable et inacceptable », d’autant que l’embargo sur les exportations du café et du cacao a été levé.
M. Koné a par ailleurs fustigé le non respect du prix bord champ fixé en octobre denier par les anciennes autorités, à savoir 1100 FCFA le kilo de cacao. « Nous assistons malheureusement à l’achat du kilogramme à 400, 350 voire 200 FCFA par des acheteurs véreux au vu et au su de tous », s’est-il offusqué. Aussi a-t-il levé la voix contre les tracasseries routières des hommes en armes qui imposent aux camions transportant du cacao, des « taxes » qui vont, au total, de 450 000 à 1500 000 FCFA selon les trajets. « Ces droits de passe ou de traverse sont illégaux, anormaux et inacceptables pour nous producteurs. Ces faits constituent des violations graves à la libre circulation des biens et des personnes », a martelé M. Koné, avant de s’insurger contre la retenue de 8f/kg pour mauvaise qualité du produit au profit du CGFCC (Comité de gestion de la filière café-cacao). Face à toutes ces péripéties, le Synap-CI par la voix de son président demande au chef de l’Etat de prendre « toutes les mesures nécessaires pour faire cesser la fuite du cacao vers les pays frontaliers ». De même, il demande au chef du gouvernement, M. Guillaume Soro, de prendre toutes les mesures idoines pour garantir la libre circulation des biens et des personnes.
Source : Facebook
Qui a repris l'exploitation des plantations? Les Ivoiriens de l'Ouest sont de retour chez eux ? Nous voulons des reportages dans les plantations !
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