Silence, la nouvelle armée du chef rebelle Alassane Ouattara tue. Les ivoiriens sont en mesure de le dire, vu les tueries qui se poursuivent.
Le jeudi 7 juillet 2011, un jeune homme a été froidement assassiné dans la commune de Yopougon. Son corps était en bordure de la grande voie au niveau du quartier Yaosséhi entre le commissariat du 16e arrondissement et l’antenne de Côte d’ivoire Télécom, précisément devant le centre « les amis de cœur ».
Ce corps était couvert d’une bâche noire sur laquelle étaient posés 2 pneus. Selon les renseignements que nous avons pu avoir sur les lieux, la victime dont l’identité n’est pas encore connue est un jeune Agni qui a été abattu par les Frci sous prétexte qu’il est un milicien de Gbagbo, alors qu’il ne portait aucune arme sur lui. Des témoignages concordants ont mentionné que ce jeune était la troisième victime des Frci dans la même semaine.
A yopougon, il suffit de dire que tel est milicien ou tel autre à donner à manger aux miliciens pour que les Frci l’exécutent sans autre forme de procès. Derrière le calme apparent qui prévaut, les excusions sommaires font rage au point de s’interroger si le nouveau régime et son armée peuvent réellement offrir un Etat de droit dans lequel la vie humaine est véritablement sacrée.
Sous Ouattara, le sang coule, coule et coule toujours pour si peu.
Par thruthway
Source : La Côte d'Ivoire la vraie
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