Les Frci, forces pro-Ouattara, ont attaqué Akoupé-Zeudji (souspréfecture d’Anyama), le village natal du Premier ministre Aké N’Gbo détenu illégalement actuellement à Boundiali. On dénombre plusieurs blessés par balles et des personnes ont eu des oreilles tranchées. Selon les informations reçues, ces exactions perpétrées par les Frci se sont déroulées, le dimanche 31 août dernier. Tout a commencé aux environs de 17h, ce jour-là. Un jeune du village, Gbakré Awo, a porté un pantalon treillis de son père ancien combattant.
Les Frci, forces pro-Ouattara, lui ont demandé de l’ôter. Face à son refus, les éléments des Frci veulent le bastonner et les jeunes du village s’opposent.
Les affrontements sont ainsi enclenchés. 2 villageois sont blessés par balle et un autre qui revenait du champ est agressé sur la route. Au dire de nos informateurs, les Frci appellent du renfort et repartent attaquer le village toute la journée du lundi 1er août dernier. Ils font encore de nombreux blessés graves dont certains ont eu des oreilles tranchées. Les populations abandonnent le village pour se cacher dans la brousse.
Saisi de ces exactions gratuites sur les populations, le sous-préfet d’Anyama intervient pour ramener le calme, mais les populations victimes des soldtas de Ouattara ne veulent plus de ses hommes en armes qui se comportent, selon elles, comme des bandits.
Selon les témoignages, depuis que les Frci se sont établies à Akoupé-Zeudji, les populations ne sont plus en paix. Elles sont rackettées à longueur de journée. Les tracasseries, humiliations, terreur et persécutions sont si récurrentes que les populations n’entendent plus se soumettre à ces hommes en armes.
Source: Notre voie
Par thruthway
Source : cotedivoire-lavraie
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