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Le 20 juin 2011, en marge de la conférence des pays francophone à Brazzaville sur « francophonie et démocratie », une réunion secrète s’est tenu entre le ministre français de la coopération et certaines autorités africaines sur la situation sécuritaire en cote d’ivoire .
J’ai assisté personnellement à cette rencontre mais pour des raisons de sécurité, permettez que je ne me dévoile pas et que je ne dévoile pas non plus les noms de toutes les personnalités présentent à cette rencontre. Trop de détails risquent de m’exposer. Il m’a été impossible de garder ce secret d’état tant ma fibre africaine a pris le dessus dans ce funeste projet décidé à Brazza.
Après le coup d’état de la France contre la cote d’ivoire, le président OUATTARA Alassane avait décidé avec la France de régler les questions sécuritaires en deux mois. Jusqu’au 20 juin 2011 la situation semblait plutôt s’empirer malgré la sérénité affichée par le président OUATTARA face à l’opinion publique occidentale. Les hautes autorités ne sont pas dupes face aux déclarations du pouvoir OUATTARA ; les services secrets alarment chaque jour les hautes autorités de leur pays et donnent des consignes de voyage en cote d’ivoire. Cette situation inquiète la France qui s’en est remis à certains membres de son réseau françafricain. Ce mini sommet avait pour objectif de trouver une solution à la crise sécuritaire en cote d’ivoire. Deux grandes tendances se dessinaient pendant le débat entre ceux qui prônait une réconciliation avec le président GBAGBO pour faire revenir en toute confiance les forces restées loyales au Président GBAGBO jugées plus professionnelles et ceux qui prônaient la neutralisation de toute contestation du pouvoir OUATTARA. Vu la popularité de plus en plus grandissante du président GBAGBO, sa libération a été écartée et les participants sont tombés d’accord que seule la solution à la Blaise COMPAORE était la meilleur, à savoir, liquider sans état d’âme les chefs rebelles et les leaders pro-GBAGBO qui refuseraient de faire allégeance après avoir pris soin de transférer le Président GBAGBO à la CPI. Les participants à ce sommet incongru étaient convaincus que la liquidation physique de GBAGBO sur le sol ivoirien risque de déclencher une guerre civile.
La solution à la Blaise COMPAORE retenue, les moyens humains pour y arriver sont les forces françaises et Burkinabés expérimentées dans ce genre d’opération. Il a été décidé d’écarter les rebelles des premiers cercles de sécurité du président OUATTARA et d’endormir les chefs rebelles par des nominations flatteuses sans contenus ni moyens. Ainsi les premiers cercles de sécurité du président OUATTARA seraient assurés par les français et les burkinabés afin de contrer toute réaction de vengeance.
Concernant les moyens matériels, il s’agit de signer un nouvel accord de coopération entre la France et la Cote d’Ivoire et de négocier la complicité des USA.
Le moment choisi est juste avant, pendant et après les élections législatives ou il a été décidé de donner les coudées franches au président OUATTARA en taillant une victoire confortable à son parti : 80% des élus contre 20% pour les autres avec la participation volontaire ou involontaire du FPI. Certains élus indépendants seront invités à coup de millions de FCFA à constituer un groupe parlementaire FPI. Une telle assise démocratique donnera le feu vert pour l’opération dont le nom de code est : opération BAOBAB.
La cote d’ivoire n’étant pas le BURKINA, le risque d’une telle opération peut faire basculer la cote d’ivoire et donc l’Afrique de l’ouest dans un chaos dont on regrettera les effets. C’est pour me soustraire d’un tel regret que j’ai décidé d’en parler. Personne n’est obligée de croire à ce que j’avance comme conclusion de ce mini sommet ; mais la décision ayant été prise, les choses se dérouleront telles qu’évoqué.
Vivement que l’Afrique ne reste pas silencieuse à des pratiques révolues qui reviennent en force.
Source: Un panafricaniste
Infodabidjan.net
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