Pour cette conférence, les ivoiriens de la diaspora en scandinavie sont venus très nombreux. Chacun y a mis son savoir faire et son talent pour que la “rencontre” soit une réussite. Et ce fut une réussite totale tant sur le plan de la sonorisation, de la sécurité que de la gastronomie.
La conférence elle-même a commencé à 15 heures (heure locale) soit 13 heures à Abidjan. Mais avant, monsieur Houdin a rencontré le député danois Jeppe Kofod, porte-parole des socio-démocrates danois au pouvoir pour les questions relatives aux affaires étrangères. Monsieur Jeppe Kofod est également le président de la commission des affaires étrangères du parlement danois. Cette rencontre, arrangée par les organisateurs de la conférence, a eu lieu dans les locaux du parlement danois ce même samedi 15 octobre à 13 heures (GMT+2). Monsieur Houdin a profité de l’occasion pour expliquer au parlementaire danois, comment la crise née des élections présidentielles de novembre 2010 est arrivée. Il a en tout état de cause expliqué le complot de la France et de la communauté internationale. A la question du parlementaire danois et de son assistant de savoir comment l’on peut appeler ce qui s’est passé de complot lorsque même l’Union Africaine a donné sa caution aux résultats de la CEI, monsieur Houdin a rappelé que l’Afrique Sud, par la voix de son president Zuma, a declaré sur CNN que Gbagbo avait gagné les élections.
Foire Aux Questions
Différentes questions ont été posées à Bernard Houdin:
- Concernant la question de savoir si monsieur Houdin et ses paires conseillers n’avaient pas un pincement au coeur en ayant pas conseillé au president Gbagbo de s’enfuir pour continuer la lutte, le conférencier a donné deux réponses importantes à cogiter. Selon lui, le président Gbagbo avait gagné les élections. Il ne pouvait donc pas abandonner le pouvoir que les ivoiriens lui avaient confié. Ce n’est pas l’attitude d’un chef de fuir quand il a raison. Deuxièmement,monsieur Houdin a fait cette révélation presque prophétique à l’assistance. Plusieurs des collaborateurs du président ivoirien lui ont conseillé de quitter le palais pour continuer la lutte. A tous le président a dit ces paroles prophétiques: “ce qui doit arriver est déjà écrit. Laissons les choses s’accomplir….”. En clair, en restant et en acceptant de se faire humilier, le président Gbagbo avait conscience de ce qu’il faisait. C’était sa part de sacrifice pour la lutte pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire soit gagnée.
- C’est cet altruisme que monsieur Houdin voudrait voir s’éveiller en chaque ivoirien, qui comme comme le président Gbagbo croît en la lutte pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, répondant à une question d’un participant relative à l’imbroglio et aux peaux de bananes allant jusqu’à l’envie de positionnement personnel qui apparaissent depuis dans la lutte après le 11 avril 2011, Bernard Houdin a résumé son souhait en ces mots: “Le jour où nous autres, ivoiriens arrêterons de se dire qu’est-ce que je gagne dans cette affaire, la Côte d’Ivoire aura fait un bon qualitatif pour assumer sa souveraineté”.
Le chemin semble donc encore long tant que les ivoiriens n’accepteront pas de penser comme le président l’a fait et l’a dit plus haut. En d’autres termes, une étape incontournable pour à obtenir et assumer notre souveraineté sera notamment de réussir à faire émerger une conscience, une citoyenneté ivoirienne.
La note négative de la conférence a été l’annonce que monsieur Houdin a faite de l’arrestation du Capitaine Anselme Séka Yapo alias Séka Séka.
Rappelons que monsieur Houdin sera très bientôt à Bruxelle puis à Londres.
Source : infodabidjan
Une correspondance particuliaire de
Inza Sangaré
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