Une délégation du Front populaire ivoirien (Fpi), conduite par son Secrétaire général par intérim, Laurent Akoun, à laquelle s’est jointe Gervais Coulibaly, président du Cap-Udd, s’est rendue dans la sous-préfecture de Lopou dans le département de Dabou.
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Le secrétaire général par intérim, l’honorable Laurent Akoun et plusieurs responsables du Fpi se sont rendus à Lopou pour saluer la mobilisation continuelle des populations pour le combat de Laurent Gbagbo.
Il a dit merci aux populations de Lopou, au nom du président Gbagbo, du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan et de toutes les personnalités détenues, pour la marche organisée en faveur de leur libération, le 7 août dernier. «Il n’y a qu’un seul débat aujourd’hui en Côte d’Ivoire: libérer Laurent Gbagbo. Il y’en a qui disent c’est possible, ce n’est pas possible. Non, on ne leur a pas demandé si c’est possible. Libérez Laurent Gbagbo, c’est tout. Il faut qu’ils comprennent que libérer Gbagbo, c’est ce qui sera demain, le vecteur, le moteur du développement harmonieux, qui se veut apaiser et durable », a fait savoir le Secrétaire général du Fpi.
S’ils n’ont pas compris ce message, poursuit-il, et qu’ils pensent qu’ils sont tout-puissants et que tous les jours, ils ont des parapluies qui les protègent, ça c’est leur affaire. Mais aucune puissance au monde, fut-elle celle de l’Occident aujourd’hui, ne peut être aussi forte pour durer l’éternité, jamais, a martelé le numéro 2 du Fpi.
«Gbagbo n’a jamais eu pendant les dix années de pouvoir, un mot méchant pour n’importe lequel des dirigeants actuels qui parlent aujourd’hui de lui avec une telle haine. Ils parlent de Gbagbo avec une telle haine qu’on se demande si ce sont ces mêmes gars-là que le président Gbagbo est allé chercher en 2000 et à qui il a tout donné. Parce qu’il estimait que c’est comme ça qu’on construit un pays. Construit-on un pays dans la haine? Gbagbo a fait quoi? C’est comme cela qu’ils veulent construire un pays, réconcilier les Ivoiriens?», s’est-il interrogé. Qui a salué une fois encore la mobilisation du peuple de Dabou contre l’arrestation injuste du président Gbagbo.
Si Gbagbo doit partir à la Cpi, soyez rassurés, ils vont le suivre aussi là-bas, a-t-il assuré. «Ne baissons pas les bras, ne vous laissez pas intimider, continuons le combat pour notre dignité, notre souveraineté», a lancé Laurent Akoun à l’endroit d’une population plus que jamais remobilisée.
Source: Frank Toti – Le Nouveau Courrier/Infodabidjan
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