De la fumée s'élève d'un immeuble de Homs suite à une attaque, le 11 janvier dernier, jour où Gilles Jacquier a été tué. Crédits photo : JOSEPH EID/AFP
Le Figaro.fr
«Nous savons qu'il y a eu une bavure commise par l'Armée syrienne libre», a confié au Figaro un responsable de la Ligue arabe, confirmant les propos d'un dirigeant d'une organisation des droits de l'homme.
Quelques heures après l'attaque qui a provoqué la mort de Gilles Jacquier à Homs, mercredi 11 janvier, un dirigeant d'une organisation des droits de l'homme de cette ville a confié à un responsable de l'opposition syrienne en France qu'il s'agissait «d'une grosse ânerie» commise par les adversaires de Bachar el-Assad. «Au téléphone, mon interlocuteur, que je connais depuis de longues années, m'a dit en arabe que c'était une “djahachaneh”, c'est-à-dire une grosse bourde de la part des opposants», nous a déclaré ce haut dirigeant de l'opposition. Pour ce dernier, son interlocuteur savait qui était derrière l'obus de mortier qui a tué sur le coup le journaliste de France 2, en visite ce jour-là à Homs, l'épicentre de la révolution contre le pouvoir d'Assad. «Peu après l'attaque, on a su assez rapidement, dans certains milieux de Homs, qui avait tiré», ajouta la source. Immédiatement après, opposants et pouvoir syrien s'accusèrent mutuellement d'être responsables de la mort de Gilles Jacquier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire