mercredi 15 février 2012

Côte d’Ivoire : le massacre persistant des civils par les FRCI est une invitation à la guerre !

Getty Images
Après Vavoua, Bangolo, Sikensi, N’Douci,Yaou et encore Bangolo, le pays Agni est à feu et à sang depuis le weekend dernier. Dans la toute petite ville d’Arrah, on démontre au moins 10 civils tués et des dizaines de blessés par balle. Hier mardi 14 février 2012, jusqu’à 21 heures, des tirs nourris se faisaient entendre dans la petite ville. LesFRCI pour chassaient les autochtones Agni dans la brousse et liquidaient ceux qu’ils trouvaient.

Les FRCI, c’est la rébellion tribale de Ouattara présentée à la face du monde comme des “sauveurs”. C’est donc ces “sauveurs” qui tuent en masse, chaque semaine faisant au bas mot 25 civils tués par mois, au nom du rattrapage ethnique promu par Ouattara avec l’aide des médias français. Et dans le monde entier, personne ne s’en émeut, personne ne s’en plaint, parce que massacrer les civils du bord politique de Laurent GBAGBO fait partie de la mission régalienne de l’armée de Ouattara.

Bien. Cela fait plusieurs mois que la Révolution Permanente attire l’attention du monde entier sur l’inévitable guerre de libération qui s’impose à plus de 80% des Ivoiriens qui ont la malchance de ne pas être d’une ethnie bénéficiant du programme onusien et français de rattrapage ethnique en Côte d’Ivoire. Mais personne ne demande à Ouattara et samilice tribale appuyée de mercenaires burkinabès, guinéens, maliens et togolais d’arrêter.

Nous avons fait notre part. Nous avons dénoncé parfois avec le cri venant du plus profond de notre âme. Mais chaque jour, l’indifférence affichée de ceux qui ont bombardé la Côte d’Ivoire pour dusang de vache versé sur 6 femmes jouant les mortes à Abobo, nous a finalement convaincu que le rattrapage ethnique à un volet réduction ethnique. En clair, il s’agit d’un plan génocidaire, planifié dont les prémices prennent la forme de massacres de provocation.

Ils ont donc convaincu maintenant même ceux d’entre les Ivoiriens qui ne comprenaient pas lorsque nous écrivions au début, que la mort est la “Solution” qu’ils ont prévue pour nous autres, parce que nous avons osé être Ivoiriens et commettre l’erreur de refuser d’être dirigé par un étranger que des pays dits puissants ont décidé de nous imposer par les armes.

Pour le projet de mort, à partir du massacre illustratif de civils à Arrah, nous disons d’accord. Si tel est le projet d’avenir pour les Ivoiriens, nous acceptons le jeu de la mort.


Seulement voilà. Comme dans tout jeu, ily des règles inviolables. En Côte d’Ivoire, le jeu de la mort que nous imposent Ouattara, la France et leurs alliés Occidentaux ou Africains doit obéir à deux règles : Première règle : la légitime défense est un droit à la vie mais aussi undroit de donner la mort ;Deuxième règle : celui qui a régné par les armes en Côte d’Ivoire périra par les armes.

C’est pourquoi sur ce point, je vais pour la première fois contredire le Major Bamba. Cela ne doit pas être un devoir pour les guerriers de capturer Ouattara vivant. Mon Colonel, faites nous cette faveur.

Pour le reste, je comprends la douleur et la révolte du peuple. Mais laissez vos dignes fils conduire les opérations de terrain. Ne cherchez pas à régler des comptes entre vous les civils. Après le déluge, vous aurez besoin de vous retrouver sous l’arbre à palabre pour vous réconcilier. Mais à ce moment-là, la sagesse aura visité tous les Ivoiriens. Vous comprendrez mieux ce message le moment venu.

A Très bientôt

Hassane Magued

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