par Richard Hétu
Le New York Times fait état dans cet article publié aujourd’hui en première page de la découverte par les États-Unis de gigantesques réserves de minerais en Afghanistan susceptibles de transformer en profondeur l’économie du pays et peut-être même la guerre qui y perdure. Ces gisements, qui comprendraient notamment du fer, de l’or, du niobium et du cobalt, vaudraient près de 1 000 milliards de dollars et suffiraient pour faire de l’Afghanistan un des premiers exportateurs mondiaux de minerais. Selon une note du Pentagone, l’Afghanistan pourrait également devenir «l’Arabie saoudite du lithium», ce métal étant un composant indispensable des batteries rechargeables utilisés pour les téléphones, les ordinateurs et les voitures électriques. La photo qui coiffe ce billet montre un paysage de la province de Ghazni, où le lithium serait abondant. La découverte de ces gisements par une petite équipe de géologues du Pentagone pourrait être une bonne nouvelle pour un pays ravagé par des décennies de guerre. Mais elle pourrait également exacerber les problèmes afghans reliés à la corruption, à l’insurrection et au tribalisme. (Photo The New York Times) | |
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