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ABIDJAN - Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a dénoncé vendredi un "complot", en démentant toute implication de ses forces dans l'attaque à l'arme lourde menée la veille sur un quartier d'Abidjan, qui a tué entre 25 et 30 civils selon l'ONU.
"Pour nous, c'est un vrai complot. On était en conseil des ministres et c'est à la sortie que nous apprenons que les soldats de l'armée régulière ont tiré sur la foule", a indiqué à l'AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.
L'ONU a accusé "les forces armées du camp" du président sortant d'avoir mené jeudi une attaque dans le nord d'Abidjan, contre le quartier d'Abobo, un fief électoral d'Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale. Cette attaque, selon l'ONU, pourrait constituer un "crime contre l'humanité".
Mais pour le porte-parole du gouvernement Gbagbo, "ce jeudi 17 mars, Abobo n'était pas un théâtre d'opération pour les forces régulières. C'est une zone qui est actuellement partagée entre deux factions rebelles avec des intentions très contradictoires".
Il y a "les rebelles se réclamant de Ouattara et d'autres d'un +commando invisible+. Voilà la situation à Abobo...", a ajouté M. Don Mello.
(©AFP / 18 mars 2011 12h40)
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