Côte d’Ivoire : Soro le ''premier ministre'' d'alassane ouattara ferme les résidences universitaires, les étudiants déboussolés
ABIDJAN – Le délai de 72 heures pour quitter les résidences universitaires du pays avait expiré jeudi à 18 heures alors que de nombreux étudiants ne savaient pas encore où coucher.
« Je n’ai pas de parents à Abidjan. Je ne sais pas où dormir à plus forte raison où déposer mes affaires », confie cet étudiant inscrit en Administration des Entreprises.
A Blockhauss (un village de la commune de cocody), nombreux sont ceux qui ont trouvé refuge provisoirement chez des proches. Dans cette chambre, ils sont environ 6. Entre les livres et les matelas et autres bagages, il n’y a quasiment plus de place dans ce studio de 25 m2. « Le propriétaire est en voyage. Il sera là en fin de semaine prochaine et on devra se chercher », explique Franck.
A côté des problèmes d’hébergement qui sont récurrents, il y a ceux de ces étudiants qui n’ont pu déménager parce que empêcher d’effectuer le déplacement sur Abidjan. Plusieurs avaient dû fuir les violences de la capitale pour se réfugier dans les villes de l’intérieur. Le retour à la normalité n’étant pas effectif, ceux-ci n’ont pu effectuer le déplacement sur Abidjan à temps.
« La décision a été brusque et le délai trop court. On aurait dit qu’ils guettaient les étudiants », pense un observateur.
Lundi, à peine une semaine après l’enlèvement du Président Laurent Gbagbo par la coalition armée Licorne-ONUCI-FRCI, le gouvernement Soro décidait de la fermeture de toutes les résidences universitaires du pays.
Cette décision présage de la fermeture des universités du pays, la plupart d’entre elles ayant été l’objet de pillages lorsqu’elles n’ont pas subi les assauts des forces loyales à Alassane Ouattara dans leur avancée.
« Je n’ai pas de parents à Abidjan. Je ne sais pas où dormir à plus forte raison où déposer mes affaires », confie cet étudiant inscrit en Administration des Entreprises.
A Blockhauss (un village de la commune de cocody), nombreux sont ceux qui ont trouvé refuge provisoirement chez des proches. Dans cette chambre, ils sont environ 6. Entre les livres et les matelas et autres bagages, il n’y a quasiment plus de place dans ce studio de 25 m2. « Le propriétaire est en voyage. Il sera là en fin de semaine prochaine et on devra se chercher », explique Franck.
A côté des problèmes d’hébergement qui sont récurrents, il y a ceux de ces étudiants qui n’ont pu déménager parce que empêcher d’effectuer le déplacement sur Abidjan. Plusieurs avaient dû fuir les violences de la capitale pour se réfugier dans les villes de l’intérieur. Le retour à la normalité n’étant pas effectif, ceux-ci n’ont pu effectuer le déplacement sur Abidjan à temps.
« La décision a été brusque et le délai trop court. On aurait dit qu’ils guettaient les étudiants », pense un observateur.
Lundi, à peine une semaine après l’enlèvement du Président Laurent Gbagbo par la coalition armée Licorne-ONUCI-FRCI, le gouvernement Soro décidait de la fermeture de toutes les résidences universitaires du pays.
Cette décision présage de la fermeture des universités du pays, la plupart d’entre elles ayant été l’objet de pillages lorsqu’elles n’ont pas subi les assauts des forces loyales à Alassane Ouattara dans leur avancée.
par Max Goa, vendredi 22 avril 2011, 17:56
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