Dona Fologo Bonjour, vous avez soutenu Laurent Gbagbo jusqu’au bout, aujourd’hui, vous vous ralliez à Alassane Ouattara, pourquoi ? Je pense que le mot rallier n’est très pas exact. Le Président Houphouët- Boigny nous a enseigné que la politique, c’est la saine appréciation des réalités bonnes ou mauvaises. Aujourd’hui, je suis tout à fait disposé à travailler avec le Président Ouattara pour la réconciliation nationale.
Donc ce n’est pas un ralliement, mais c’est un soutien au Président. Je reconnais le Président Ouattara comme le Président de la République de Côte d’Ivoire parce qu’aujourd’hui, la réalité c’est cela. Le 4 décembre dernier, le jour de l’investiture de Laurent Gbagbo au Palais, on se souvient, vous étiez au premier rang, vous applaudissiez, est-ce que vous regrettez aujourd’hui ? Je voudrais éviter la polémique de regret ou de ne pas regretter. J’ai cru en Gbagbo, je pense que l’histoire retiendra quand même que c’est un grand combattant pour la démocratie. Monsieur Gbagbo se battait pour le multipartisme quand j’étais un soutien du parti unique avec le Président Houphouët Boigny. Nous lui devons le multipartisme, je peux dire que la démocratie moderne avec la commission électorale indépendante. Donc j’ai cru en lui, c’est vrai, mais la réalité des faits en a décidé autrement et je suis disposé à apporter ma modeste contribution pour le temps qui me reste à vivre. Vous dites ‘’ j’ai cru en Gbagbo’’ mais tout de même dès le 4 décembre, toute la communauté internationale, les Etats Unis, la France, les Nations Unies reconnaissaient la victoire d’Alassane Ouattara.
Vous n’avez pas été traversé par le doute en ce moment-là ? Non! Je ne veux pas revenir à cette polémique, qui a tortou qui a raison; qui a vraiment gagné, qui a arrêté Gbagbo. Je regarde l’avenir, c’est pourquoi je suis allé présenter mes respects au Président Ouattara et lui dire que nous sommes des sages de la République et nous sommes disposés à lui apporter notre contribution pour son combat pour réconciliation et le pardon Et le 10 mars, quand l’Union Africaine a reconnu à son tour la victoire d’Alassane Ouattara, vous n’avez pas commencé à vous poser quelques questions ?
Non! Ni la Cedeao, ni l’Union Africaine ni la communauté internationale, ce qu’on appelle Onuci ne m’avait pas nécessairement convaincu. Je ne vais pas vous faire de dessin, mais je vais vous dire que je suis triste de constater que 50 ans après l’indépendance, les Africains en sont encore à ce stade. La réalité, c’est qu’aujourd’hui, lorsque les grandes puissances décident quelque chose dans ce bas monde, c’est ce qui doit s’appliquer.
Vous dénoncez l’intervention l’intervention de la France et de l’Onu dans la bataille d’Abidjan, mais Laurent Gbagbo ne leur a-t-il pas donné le bâton pour se faire battre le jour où il a fait bombarder le marché d’Abobo à l’arme lourde ? Oui! c’est possible qu’on ait fait des erreurs. Je suis ne pas pour l’utilisation des armes lourdes, je ne suis pas pour qu’on bombarde les marchés encore moins. Je suis un disciple d’Houphouët-Boigny qui n’aimait pas les armes, la guerre. Vous savez ce que disent beaucoup d’Ivoiriens à votre sujet. Il a toujours été du côté des gagnants.
Avec Houphouët quand c’était Houphouët, avec Bédié quand c’était Bédié, avec Gbagbo quand c’était Gbagbo ? Oui je sais. On m’a surnommé, certain de mes amis avec des sobriquets. Je l’accepte volontier. J’ai dit publiquement que quel que soit le Président de la République ivoirien, je suis prêt à l’aider réussir sa mission.
N’y a-t-il pas en Côte d’Ivoire un certain nombre d’hommes politiques dont peut-être vous-même, dont les choix sont d’abord dictés par cette volonté d’occuper les bons postes et les bonnes places ? Oh, Non! Vous savez bien que je ne cours pas derrière les postes. Quand je suis allé voir le Président Ouattara à l’Hôtel du Golf, je ne lui ai pas demandé de poste. Je lui ai dit que j’attendais répondre à l’appel qu’il a lancé au pardon et à la réconciliation, c’est indispensable pour que la Côte d’Ivoire se redresse.
Source RFI Rétranscrite par JN
Donc ce n’est pas un ralliement, mais c’est un soutien au Président. Je reconnais le Président Ouattara comme le Président de la République de Côte d’Ivoire parce qu’aujourd’hui, la réalité c’est cela. Le 4 décembre dernier, le jour de l’investiture de Laurent Gbagbo au Palais, on se souvient, vous étiez au premier rang, vous applaudissiez, est-ce que vous regrettez aujourd’hui ? Je voudrais éviter la polémique de regret ou de ne pas regretter. J’ai cru en Gbagbo, je pense que l’histoire retiendra quand même que c’est un grand combattant pour la démocratie. Monsieur Gbagbo se battait pour le multipartisme quand j’étais un soutien du parti unique avec le Président Houphouët Boigny. Nous lui devons le multipartisme, je peux dire que la démocratie moderne avec la commission électorale indépendante. Donc j’ai cru en lui, c’est vrai, mais la réalité des faits en a décidé autrement et je suis disposé à apporter ma modeste contribution pour le temps qui me reste à vivre. Vous dites ‘’ j’ai cru en Gbagbo’’ mais tout de même dès le 4 décembre, toute la communauté internationale, les Etats Unis, la France, les Nations Unies reconnaissaient la victoire d’Alassane Ouattara.
Vous n’avez pas été traversé par le doute en ce moment-là ? Non! Je ne veux pas revenir à cette polémique, qui a tortou qui a raison; qui a vraiment gagné, qui a arrêté Gbagbo. Je regarde l’avenir, c’est pourquoi je suis allé présenter mes respects au Président Ouattara et lui dire que nous sommes des sages de la République et nous sommes disposés à lui apporter notre contribution pour son combat pour réconciliation et le pardon Et le 10 mars, quand l’Union Africaine a reconnu à son tour la victoire d’Alassane Ouattara, vous n’avez pas commencé à vous poser quelques questions ?
Non! Ni la Cedeao, ni l’Union Africaine ni la communauté internationale, ce qu’on appelle Onuci ne m’avait pas nécessairement convaincu. Je ne vais pas vous faire de dessin, mais je vais vous dire que je suis triste de constater que 50 ans après l’indépendance, les Africains en sont encore à ce stade. La réalité, c’est qu’aujourd’hui, lorsque les grandes puissances décident quelque chose dans ce bas monde, c’est ce qui doit s’appliquer.
Vous dénoncez l’intervention l’intervention de la France et de l’Onu dans la bataille d’Abidjan, mais Laurent Gbagbo ne leur a-t-il pas donné le bâton pour se faire battre le jour où il a fait bombarder le marché d’Abobo à l’arme lourde ? Oui! c’est possible qu’on ait fait des erreurs. Je suis ne pas pour l’utilisation des armes lourdes, je ne suis pas pour qu’on bombarde les marchés encore moins. Je suis un disciple d’Houphouët-Boigny qui n’aimait pas les armes, la guerre. Vous savez ce que disent beaucoup d’Ivoiriens à votre sujet. Il a toujours été du côté des gagnants.
Avec Houphouët quand c’était Houphouët, avec Bédié quand c’était Bédié, avec Gbagbo quand c’était Gbagbo ? Oui je sais. On m’a surnommé, certain de mes amis avec des sobriquets. Je l’accepte volontier. J’ai dit publiquement que quel que soit le Président de la République ivoirien, je suis prêt à l’aider réussir sa mission.
N’y a-t-il pas en Côte d’Ivoire un certain nombre d’hommes politiques dont peut-être vous-même, dont les choix sont d’abord dictés par cette volonté d’occuper les bons postes et les bonnes places ? Oh, Non! Vous savez bien que je ne cours pas derrière les postes. Quand je suis allé voir le Président Ouattara à l’Hôtel du Golf, je ne lui ai pas demandé de poste. Je lui ai dit que j’attendais répondre à l’appel qu’il a lancé au pardon et à la réconciliation, c’est indispensable pour que la Côte d’Ivoire se redresse.
Source RFI Rétranscrite par JN
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