L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean Marc Simon a annoncé mardi lors d’un entretien avec Guillaume Soro, le soutien que compte apporter la France au processus de sécurisation du pays.
Selon le diplomate français, les échanges ont porté sur des questions bilatérales, surtout en matière de sécurité et de la future armée nationale. « La France est prête à s’impliquer pour aider les autorités ivoiriennes à maîtriser ce secteur », a précisé Jean Marc Simon.
Cette rencontre voulue et exigée par la France, est suite à l'incapacité des forces pro-ouattara à assurer la sécurité à Abidjan et à l'intérieur du pays. Une incapacité qui cause d'énormes préjudices aux sociétés françaises installées en Côte d'Ivoire qui n'ont pas tardé à le fait savoir à leur ambassadeur.
L'économie a du mal à décoller, les institutions de l'Etat ne fonctionnent toujours pas, la police et la gendarmerie est toujours en retrait. L'insécurité est totale et le retour à la normal ne se déroule pas comme les autorités françaises auraient voulues.
La France a donc décidé de prendre "le taureau par les cornes" en s'impliquant ouvertement dans le processus de sécurisation de la Côte d'Ivoire. Une attitude qui montre bien que ce pays, avec le régime ouattara est passé sous protectorat français.
La sécurité et la défense nationale seront désormais une affaire des forces françaises stationnées en Côte d'Ivoire. C'est ce qui explique ces derniers jours le ballet des hélicos français dans le ciel ivoirien et la reprise des entraînement des forces françaises au 43ème BIMA.
L'arrivée d'une faction de la police française et des moyens militaires est prévue, comme l'affirme Jean-Marc Simon lui-même en ces termes: « la France est prête à apporter un savoir-faire, du matériel dans les prochains jours ou dans les prochaines semaines ».
L'incapacité des forces pro-ouattara face aux forces résistantes inquiète aussi la France et du régime Ouattara. Du matériel militaire et des éléments de la licorne seront déployés aux frontières ouest de la Côte d'Ivoire en appui aux forces rebelles de Ouattara qui enregistrent actuellement de nombreuses pertes en matériel et en hommes.
L'arrivée de Sarkozy à yamoussoukro est justement pour traiter de cette question qui est pour lui d'une importance capitale à la veille des élections françaises de 2012.
La Côte d'Ivoire, on le voit, est en train de renoncer à son indépendance avec le régime Ouattara.
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