WASHINGTON, DC – le sénateur américain Jim Inhofe (R-Okla.), membre éminent de la commission sénatoriale des services armés (SASC) et du comité chargés des relations étrangères du Sénat (SFR), a dénoncé vendredi, dans une déclaration filmée, l’audience accordée par le Président Obama à Ouattara.
Documents photographiques à l’appui pour illustrer ses propos, le Sénateur de l’Oklahoma s’est insurgé : « Et maintenant, au moment même où nous parlons, le Président Obama accorde une audience au chef rebelle et potentiel criminel de guerre, Alassane Ouattara (…) un homme responsable de la mort d’au moins 3.000 personnes. »
Décrivant les circonstances de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, le Sénateur américain a rappelé que « l’année dernière Ouattara a gagné frauduleusement les élections présidentielles en Côte d’Ivoire ; et, lorsque le Président Gbagbo a révélé les fraudes, l’armée rebelle a écarté son gouvernement par la violence avec le soutien des militaires français ».
Le Sénateur Inhofe a, par la suite, cité le dernier rapport d’Amnesty international sur la Côte d’Ivoire qui fait état d’un demi million d’ivoiriens déplacés par les violences post-électorales mais également privés de retourner chez eux en raison d’un climat de peur qui continue de régner sur le pays. « Le rapport d’Amnesty international signale de manière spécifique, poursuit le sénateur, que les milices de Ouattara composées de militaires et de Dozos continuent de prendre pour cibles les groupes ethniques jugés pro-Gbagbo ».
Le Sénateur Inhofe a enfin rappelé les massacres perpétrés à Duékoué (Ouest) par les hommes de Ouattara et qui ont été dénoncés tant par l’Onu, la croix rouge que par une frange importante de la société civile internationale.
Ces violences et abus incluent, selon les rapports cités par le Sénateur américain, des exécutions sommaires, des violences sexuelles, des tortures, des détentions arbitraires ainsi que diverses violations des lois internationales et des droit humains.
Parlant de Ouattara, le Sénateur Jim Inhofe a conclu en assenant : « Il ne méritait pas une invitation à notre Maison-Blanche ou une audience avec notre Président dans le Bureau Ovale ».
Source: Directscoop
Par thruthway
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