Écrit par Soir Info Vendredi, 29 Juillet 2011 11:40
Ce qui a fait dire à un observateur que Soro Guillaume « verrouille tout avant son départ ». Aussi, des analystes politiques n'hésitent-ils pas à émettre des réserves quant à la transparence de l'appel à candidature lancé par Soro Guillaume. De fait, selon un confrère « pour s'assurer que les appels à candidature qu'il a initiés ne seront pas biaisés ou entachés d'un favoritisme quelconque, le chef du gouvernement a commis le cabinet international Kpmg pour encadrer le recrutement des conseillers techniques travaillant à la Primature ». La même procédure devait toucher le recrutement des directeurs du Centre de promotion des investissements ( Cepici), de la Société nationale de développement informatique ( Sndi) et du Comité national de télédétection et d'information géographique ( Cntig). Ici, c'est le cabinet Deloitte qui a été retenu pour la présélection des dossiers.
Chasse aux sorcières ?
Déjà, si l'on en croit un confrère sur place, ce sont au moins « 1.300 postulants » qui ont été enregistrés « pour 11 postes à la Primature ». L'appel à candidature, est, en soi, un acte de bonne gouvernance, d'autant que
le processus de nomination sera géré par des cabinets, en tant qu'entités neutres. La désignation des directeurs et des conseillers, si l'on s'en tient à l'esprit qui fonde tout appel à candidature, s'effectuera donc en toute transparence. Les candidats qui répondront à cet appel seront sélectionnés selon des critères précis qui reposent sur une vision à long terme dont le but est de mettre des technocrates aux places qui leur reviennent…
Sans mettre en cause ce processus et sans douter de l'impartialité du chef du gouvernement, certains observateurs se demandent de quels moyens dispose l'Ivoirien lambda pour savoir si le chef du gouvernement, Soro Guillaume, sera respectueux des choix qu'auront opérés les cabinets retenus. Du coup, ils se disent qu'il s'agit, pour Soro Guillaume, d'un moyen intelligent de placer ses hommes, sous le cache-sexe des appels à candidature. D'ailleurs, d'autres observateurs évoquent à tort ou à raison, un flou total qui entoure le choix des cabinets chargés de conduire ces opérations d'appels à candidature.
Cela, selon eux, jette une ombre de suspicion sur les procédures et sur les réelles motivations du Premier ministre Guillaume Soro. Par ailleurs, le chef du gouvernement est suspecté de chasse aux sorcières, dans cette opération. Notons que le poste de Directeur général du Cepici, occupé par son ancien compagnon Roger Banchi, est mis dans la balance. Rappelons que Roger Banchi, membre du Mpigo, et ancien ministre des petites et moyennes entreprises dans le gouvernement Marcoussiste de Seydou Elimane Diarra, avait pris ses distances vis-à-vis de ses camarades, avant de trouver refuge dans un pays d'Afrique centrale. Il a pris la tête du Cepici, en remplacement de Silué Daoda, en mai 2010.
Armand B. DEPEYLA
Source : afrikagora.net
Soro Guillaume, le chef du gouvernement s'apprête, selon des sources dignes de foi, à céder son fauteuil de Premier ministre, à un cadre du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci-rda), pour coller à l'esprit des accords politiques signés, notamment, par le président de la République, Alassane Ouattara et Aimé Henri Konan Bédié, président de cette formation politique, entre les deux tours de la présidentielle de 2010. Selon des sources, le chef du gouvernement va partir, mais semble vouloir, dans son for intérieur, maintenir la Primature et les structures sous tutelle, sous son influence, à, travers des cadres qu'il aura recrutés et placés à des postes clés. Soro va donc plier bagage, mais il donne l'impression de vouloir garder la haute main sur la Primature, à travers ses hommes qui resteront sur place.
C'est sous cet angle que certains observateurs, à tort ou à raison, analysent l'appel à candidature qu'il vient de lancer, alors que son départ serait imminent. D'abord, à travers l'Arrêté N° 009/PM/CAB du 18 juillet portant « composition, organisation et attribution du cabinet du Premier ministre, ministre de la Défense », Soro Guillaume a donné le sentiment de tailler, à sa mesure, un organigramme, ce d'autant qu'à l'exception « du directeur de cabinet, nommé par décret », les autres membres du cabinet sont nommés par arrêté du Premier ministre. Ces cadres feront partie des personnels fixes de la Primature, même si celle-ci change de locataire demain. Ce qui a fait dire à un observateur que Soro Guillaume « verrouille tout avant son départ ». Aussi, des analystes politiques n'hésitent-ils pas à émettre des réserves quant à la transparence de l'appel à candidature lancé par Soro Guillaume. De fait, selon un confrère « pour s'assurer que les appels à candidature qu'il a initiés ne seront pas biaisés ou entachés d'un favoritisme quelconque, le chef du gouvernement a commis le cabinet international Kpmg pour encadrer le recrutement des conseillers techniques travaillant à la Primature ». La même procédure devait toucher le recrutement des directeurs du Centre de promotion des investissements ( Cepici), de la Société nationale de développement informatique ( Sndi) et du Comité national de télédétection et d'information géographique ( Cntig). Ici, c'est le cabinet Deloitte qui a été retenu pour la présélection des dossiers.
Chasse aux sorcières ?
Déjà, si l'on en croit un confrère sur place, ce sont au moins « 1.300 postulants » qui ont été enregistrés « pour 11 postes à la Primature ». L'appel à candidature, est, en soi, un acte de bonne gouvernance, d'autant que
le processus de nomination sera géré par des cabinets, en tant qu'entités neutres. La désignation des directeurs et des conseillers, si l'on s'en tient à l'esprit qui fonde tout appel à candidature, s'effectuera donc en toute transparence. Les candidats qui répondront à cet appel seront sélectionnés selon des critères précis qui reposent sur une vision à long terme dont le but est de mettre des technocrates aux places qui leur reviennent…
Sans mettre en cause ce processus et sans douter de l'impartialité du chef du gouvernement, certains observateurs se demandent de quels moyens dispose l'Ivoirien lambda pour savoir si le chef du gouvernement, Soro Guillaume, sera respectueux des choix qu'auront opérés les cabinets retenus. Du coup, ils se disent qu'il s'agit, pour Soro Guillaume, d'un moyen intelligent de placer ses hommes, sous le cache-sexe des appels à candidature. D'ailleurs, d'autres observateurs évoquent à tort ou à raison, un flou total qui entoure le choix des cabinets chargés de conduire ces opérations d'appels à candidature.
Cela, selon eux, jette une ombre de suspicion sur les procédures et sur les réelles motivations du Premier ministre Guillaume Soro. Par ailleurs, le chef du gouvernement est suspecté de chasse aux sorcières, dans cette opération. Notons que le poste de Directeur général du Cepici, occupé par son ancien compagnon Roger Banchi, est mis dans la balance. Rappelons que Roger Banchi, membre du Mpigo, et ancien ministre des petites et moyennes entreprises dans le gouvernement Marcoussiste de Seydou Elimane Diarra, avait pris ses distances vis-à-vis de ses camarades, avant de trouver refuge dans un pays d'Afrique centrale. Il a pris la tête du Cepici, en remplacement de Silué Daoda, en mai 2010.
Armand B. DEPEYLA
Source : afrikagora.net
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