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Permettez-moi d’introduire cet Article 130ème de la Révolution Permanente en demandant une minute de silence en mémoire des innombrables victimes de l’aventure de Dramane Ouattara en Côte d’Ivoire. Ainsi soit-il !
Martyrs d’une ambition démesurée pour satisfaire les folies de grandeur d’un homme, ils sont tous tombés parce qu’ils ont cru en un idéal même si dans cette quête, chacun avait son idéal.
Idéal de voir un des fils de la région au pouvoir. Idéal de voir quelqu’un qui se fait passer pour un des fils du pays au pouvoir. Idéal pour une Côte d’Ivoire libérée de tout lien de domination politique et économique. Idéal de voir la Côte d’Ivoire recouvrer sa pleine souveraineté. Bref. Chacun avait son idéal.
Cet idéal pour certain était la quête de l’absurde. Pour d’autre, c’était le rêve doux d’un avenir meilleur. Quels qu’ils soient, quelles qu’en soient les motivations, les morts, nos morts, sont ceux qui ont perdu la vie parce que la mort s’est imposée à eux à cause des ambitions démesurée d’un faussaire.
Mais ils ne reviendront plus. Parce qu’ils sont morts. Alors ils nous ont quitté à jamais. Et le reste n’est qu’une question de foi religieuse qui crée un autre univers après la mort.
En attendant cet autre univers, nous avons la grâce d’être vivant et de pouvoir faire d’autres choix : le choix de vivre, le choix de mourir en martyrs, le choix devaincre le tueur, le choix de résister aux mercenaires du tueurs, le choix de mettre fin aux exploits morbides d’un individu qui est prêt à tout pour assouvir sa rage du pouvoir.
La Célébration des morts, de nos morts, est donc une occasion de méditation. Sont-ils morts envain, nos morts ? Ou sont-ils morts en nous laissant un message, un héritage ? Et quel serait-il ?
En 1999, durant le coup d’Etat commandité par Dramane Ouattara, des Ivoiriens ont perdu innocemment la vie. L’histoire d’une jeune fille tuée par balle perdue à la veille de son mariage, me vient en tête. Elle a été enterrée avec sa robe de mariage. Et combien nombreux sont ceux qui sont tombés et que je n’ai pas cités !?
Aujourd’hui, ceux qui les ont tués ont été décorés et promu à des grades qu’ils ne méritent pas, par celui qui a commandité ces morts.
En 2000, plusieurs jeunes dans la fleur de l’âge sont tombés après les folies meurtrières des hommes du Général Guéi Robert. Militants du RDR de Dramane Ouattara, ceux là sont morts le lendemain des massacres des hommes de Guié Robert, parce qu’ils ont été armés pour lancer une insurrection afin d’obtenir la reprise des élections que venait degagner Laurent GBAGBO contre Guéi Robert dans les urnes et dans un rapport deforce que le peuple a gagné sans problème. Les Gendarmes de l’Escadron d’Abobo en feront les frais. Un lieutenant de Gendarmerie tué par hache, un officier depolice brûlé vif, un autre Gendarme abattu par arme à feu, le tout en moins d’une heure de temps. Après, ce fut l’affrontement armé. Le bilan sera lourd côté RDR comme côté Gendarmerie.
En 2002, plusieurs milliers d’Ivoiriens vont tomber. Des dizaines de Gendarmes seront égorgés lors q’un grand rituel satanique organisé à Bouaké par Soro Guillaume pour venger les morts d’Abobo et se délecter de sang humain mélangé à des poudres mystiques et à la drogue.
A ces Gendarmes, il faut ajouter plusieurs chefs de villages et notables baoulés brûlés vifs dont celui du quartier de Broukro, brulé au troisième degré et laissé sous surveillance des militairesdu MPCI pour agoniser et mourir après d’atroces souffrances devant les membres de sa famille.
Ensuite, il y a les danseuses d’Adjanou, cette danse traditionnelle en pays baoulé, neuf au total, enfermées dans un container 20 pieds exposé au soleil et mortes asphyxiées.
Il y a aussi des dizaines de femmes enceintes éventrées et leurs bébés sortis de leurs ventres et utilisés pour des rituels. Sans compter les villages entiers décimés. Ça c’était l’œuvre des mercenaires sierra leonnais et libériens recrutés par Dramane Ouattara pour former le MPIGO et le MJP deux démembrements du MPCI dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, le MJP, le MPIGO et le MPCI, rebaptisés Forces Nouvelles siègent au sein de la Commission Electorale Indépendante (CEI) et possèdent officiellement 5 ministères dans le gouvernement illégitime de Dramane Ouattara.
Depuis le 11 avril 2011, ainsi que dans les jours qui ont précédé ou suivi cette date, la Côte d’Ivoire a enregistré la mort de plus 3 000 de ses enfants. Tout simplement parce que candidat exceptionnel grâce à la France, Dramane Ouattara a demandé que le pays soit mis à feu et à sang, si Laurent GBAGBO n’arrêtait pas son histoire de recompter les voix de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 que Ouattara sait pertinemment avoir perdu. Et de façon lamentable.
Alors que nos morts reposent en paix. Maisde là où ils sont, si la vie après la mort existe comme je le crois si bien,qu’ils sachent qu’ils ne sont pas morts en vain.
Ce Mardi 1er novembre, l’Eglise Catholique les célèbre et prie pour eux. Bientôt, ce sera à toute laNation d’honorer leur mémoire par une Révolution totale qui balayera de la terre de Côte d’Ivoire, l’esprit de mort qui s’y est introduit.
Prenez ce message comme un engagement que nous prenons devant l’histoire pour honorer la mémoire de nos martyrs.
A Très bientôt.
Hassane Magued
Merci cher Hassane pour tes commentaires qui soulagent et qui fortifient. Seul Dieu pourra te récompenser pour ton intervention quasi quotidienne dans cette révolution permanente, silencieuse et disciplinée. Nombreux sont les ivoiriens, les vrais qui attendent le top départ pour le nettoyage complet du pays de tous ces adeptes du diable. ils ne payent rien pour attendre. Haut les cœurs....
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