Pensez-vous que les conditions soient actuellement réunies pour aller à des élections législatives crédibles en décembre prochain ?
Ne croyez-vous pas que le Fpi a toutes les raisons, au regard de la situation que vous venez de décrire, de ne pas aller à ces élections ?
Tout le monde sait qu’il n’est pas bon pour un parti de faire la politique de la chaise vide. Il n’y aucun intérêt pour le Fpi à ne pas être représenté à l’Assemblée nationale. On ne doit pas laisser les autres faire les lois à sa place, pour avoir à les subir après, sans pouvoir faire entendre sa voix pour dénoncer celles qu’on juge mauvaises, ou pour empêcher qu’elle soient prises. Le Fpi a sa place à l’Assemblée nationale et j’espère l’y revoir dans l’intérêt de la démocratie. Maintenant, est-ce que toutes les conditions que ce parti a posées seront satisfaites ? Le Fpi attendra-t-il qu’elles le soient toutes avant de s’engager ? Je pense que je ne saurais répondre à cette question, à la place de la direction du Fpi. J’ai seulement dit ce qui est bien, en principe.
Vous êtes candidat à la candidature Pdci aux élections législatives à Gagnoa. Le parti vous a-t-il enfin donné sa caution?
Mon parti ne s’est pas encore officiellement prononcé, mais je pense qu’il va me donner son Ok, parce que c’est moi que la base a choisi pour représenter le Pdci à Gagnoa. Je suis l’homme du terrain et de la situation. Le Pdci, j’en suis sûr, va me faire confiance, malgré les hésitations. J’incarne le choix des militants qui m’ont eux-mêmes demandé de me présenter. Ils ne sont pas disposés à suivre quelqu’un en qui ils ne se reconnaîtront pas. Ils l’ont clairement fait savoir à Gagnoa et la direction doit tenir compte de la réalité du terrain.
K. Kouassi Maurice
Source: Le Temps/infodabidjan
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