Ahmadinejad et Chavez
Avec le même aplomb et le mépris qui va avec, les Etats-Unis ont annoncé que si l’Iran bloque le détroit d’Ormuz, ils réagiront par la force. Téhéran, qui fournit environ 450.000 barils par jour aux Etats membres de l’UE, a menacé de fermer le détroit d’Ormuz à la navigation si les puissances occidentales décrétaient un embargo sur ses exportations de pétrole. 35%, c’est le pourcentage de pétrole brut transporté par voie maritime dans le monde qui transite par le détroit d’Ormuz.
Alors que le président iranien a entamé dès dimanche au Venezuela, une visite régionale qui le mènera également à Cuba, en Equateur et au Nicaragua, Washington menace. Livia Acosta Noguera, porte-parole du département d’Etat a déclaré qu’il n’était pas convenable qu’un pays quel qu’il soit se rapproche de l’Iran. Chavez, quant à lui, a déclaré à la télévision que ces sorties américaines le faisait “rire”.
M. Ahmadinejad commence par une réunion, ce midi avec son homologue vénézuélien. Il est accompagné d’une forte délégation de 100 personnes. Ce grand groupe comprend les ministres des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, du Commerce, d’Industrie et des Mines, Mehdi Gazanfari, de l’Énergie, Majid Namju, et de l’Économie, Seyed Hosseini Shamsedin. Les travaux porteront sur le renforcement de la coopération bilatérale. Des accords sont prévus dans le secteur touristique, commercial, scientifique, énergétique, environnemental, industriel, automobile et du logement…
Hugo Chavez a ajouté: «Ils ne pourront pas dominer le monde. Oubliez-ça, Obama, oubliez-ça. Vous devriez plutôt vous concentrer sur les problèmes de votre pays, qui sont nombreux». N’a-t-il pas raison ? Il a poursuivi sa diatribe en arguant : «Nous sommes libres. Les peuples d’Amérique latine ne se mettront plus jamais à genoux sous la domination des impérialistes yankee». Ahmadinajad a quant à lui déclaré: “Nos relations avec les pays latino-américains sont très bonnes et doivent se développer. La culture des peuples de cette région et ses revendications historiques sont similaires aux exigences du peuple iranien “
Chavez, accusé par une certaine presse comme étant un guignol conspirationniste, ou encore comme un fou dont les “envolées tribuniciennes” sont ridicules, dérange. Quant la presse occidentale diabolise une personne, sachez que cette dernière compte, est dans le vrai. Considéré par ces papiers à choux comme “dictateur”, que peut-on dire de ceux qui veulent mettre le monde entier à leur pied, obéissant sans rechigner à leur diktat ? Ce sont eux les vrais dictateurs.
Source : allainjules
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