Devant le refus de leurs recruteurs d’honorer la promesse à eux faites (voir 5 millions à chaque combattant), les Frci (forces pro-ouattara) se sont transformés en des véritables gangsters. La paisible population de Gagnoa en paye les frais. Le niveau d’insécurité est à arrivé à niveau inacceptable.
En effet, l’insécurité est grandissante à Gagnoa et les populations qui ne savent à quel se vouer, vivent au quotidien la peur au ventre. Les derniers visités par ses soldats appartenant aux Frci qui ont repris leurs anciennes vestes de bandits de grands chemins, sont les prêtres de la mission catholique Sainte Marie de Babré et une station d’essence située dans le même quartier.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 juin dernier. Les serviteurs de Dieu encore sous le choc après le passage de ces soldtas, racontent leur mésaventure.
« Je préparais la fête de mes 10 années de sacerdoce prévue le 03 juillet 2011. Je préparais mes mots de remerciements et je suis resté jusqu'à 01 heure du matin avant de renter dans ma chambre. J’ai rabattu la porte et je me suis endormi. Aux environs de 3heures du matin, des individus armés sont rentrés dans ma chambre m’ont intimidé l’ordre de leur remettre de l’argent, si je tenais à ma vie. J’avais sur moi une somme d’argent relatif à une quête de 40.755F CFA destinée à soutenir l’UCAO. Ils ont braqué leur arme sur moi et m’ont dit que s’ils fouillaient et découvraient de l’argent, ils mettent fin a ma vie. Donc j’étais dans l’obligation de leur remettre les 165.000FCFA de la quête des chrétiens de Gagnoa. Après ils m’ont obligé à aller chez le père curé. Ils possédaient pistolet, un énorme marteau et « un pied-de-biche », a expliqué l’Abbé Doukouré Boga Ernest, qui fait office d’économe de la paroisse.
Seconde victime, le père curé Alexis Attementé . « Effectivement, aux environs de 3H, le vicaire qui fait office d’économe de la paroisse, a tapé à ma porte j’ai vu 03 personnes armées qui dès leur entrée chez moi, m’ont intimidé l’ordre de leur remettre tout ce que je possédais comme bien. Instructions que j’ai exécutées. Ils m’ont arraché mes portables, mon ordinateur portable… », a –t-il relaté.
Père Lucien Kramoh, dernier cible des brigands, est plutôt déçu. « J’étais dans ma chambre lorsque j’ai entendu les bruits et je suis sorti. J’ai assimilé ces bruits aux fidèles qui venaient solliciter nos concours puisque nous préparons la fête du saint sacrément et généralement ils viennent solliciter nos concours pour célébrer la messe. Lorsqu’ils ont entendu ma voix, l’un d’entre eux « voici un qui est là », et c’est comme cela que j’ai été aussi visité ils m’ont tout pris. Ce qui m’intrigue, c’est mon ordinateur qui a été emporté et qui contient les travaux de ma thèse sur l’impact des radios catholiques en milieu rural, que je devrais déposer à l’UCAO après quelques retouches à faire. », A-t-il déploré.
Avant de prendre congés des prêtres de la paroisse Sainte Marie de Babré, après qu’ils aient maitrisé le gardien et le père stagiaire, l’abbé Narcisse Gougou, les bandits ont pris soin d’enfermer les occupants dans une pièce de la résidence et se sont évanouis dans la nature. Oubliant sur les lieux du forfait, les instruments qui ont servi à assouvir leurs basses besognes.Auparavant, ils ont été signalés à la station de Babré ou l’expédition a été infructueuse. Le gardien de ladite station a tout de même été ligoté.
Par thruthway
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