par La Majorité Présidentielle Gbagbo, vendredi 19 août 2011, 10:37
Les rebelles FRCI ont encore fait parler d’eux. Cette fois-ci, ce sont les habitants de Badasso dans la sous/préfecture qui ont fait les frais de ces exactions qui n’en fissent pas. Les soldats de Ouattara sur rapport des populations burkinabés ont fait voir à leurs hôtes des vertes et des pas mûres. Les faits .Le vendredi 13 Aout aux environs de 23h les populations ont reçu la visite des rebelles FRCI qui ont attaqué le village Badasso S/P de Sikensi blessant par balle 2 villageois l'un au bras et l'autre à la cuisse. Ils ont ensuite enlevé un jeune nommé K A après avoir mâté plusieurs autres qui étaient sur les lieux .Comme si ça ne suffisait pas, cette même nuit ils sont revenus afin d'en finir avec tout le village ; mais ils ont été dissuadés par le Maire qui était sur les lieux . Celui-ci est reparti avec les deux blessés par balle.
Les raisons avancées par ceux-ci étaient qu'ils sont à la recherche d'éventuels braqueurs qui seraient des jeunes du village et aussi répondre à l'appel des Burkinabés et autres étrangers qui seraient victimes de massacre de la part des villageois avec son Chef en tête. Or il ne s’agissait de rien d’autre qu'un Burkinabé, blessé par machette par inattention au cours d’activités du village par un jeune Abidji. Les soins ont mêmes été pris en charge par les villageois. Les burkinabés n’étant pas satisfaits ont appelé les éléments rebelles FRCI pour régler le compte des villageois.
Contre tout attente, le samedi 13 Aout à 17h, à bord de 4 véhicule de type 4*4 et une Patrole au moins une vingtaine de soldat lourdement armés ont envahi tout le village arrêtant de cour en cour les jeunes qui n'ont pas eu le temps de fuir et même le chef du village. 30 personnes au totale .Elles ont été conduites dans leur base à Sikensi où ils ont été passés à tabac y compris le chef du village qui a eu le front fracassé. Le chef a été libéré avec trois autres en présence du Maire aux environs de 21h. Les autres ont été libérés le dimanche 14 Aout aux environs de 21h ; certains ont payé des rançons et ont été dépouillés de leurs argent et téléphones portables par les rebelles FRCI. La libération des autres a eu lieu après le passage du maire et du commandant rebelle FRCI. Le maire a qualifié les deux attaques d'incidents mineurs et de malentendu, puis a accusé les jeunes qu’il taxe de partisans du président Gbagbo d'être la cause de ces incidents. Toute la région vit encore dans la peur d’un éventuel retour des soldats.
Le Préfet et le Sous-Préfet , après le passage des soldats onusiens sont allés sur le terrain pour s'imprégner de la réalité après un rapport fait par le commandant OUATTARA, rebelle FRCI et le maire.
Source : Facebook
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