Les soldats fidèles à Alassane Ouattara n'en n'ont pas encore fini avec leurs exactions contre les populations civiles. Ces forces maintiennent depuis la prise de pouvoir d’Alassane Ouattara, leurs brimades et autres frustrations sur les Ivoiriens. Il y a deux semaines, la ville de Soubré a vécu des moments d’une intense frayeur.
En effet, a-t-on appris, l’hôpital de la dite ville,a été pris d’assaut par un commando Frci. La raison de cette descente musclée au sein de l’hôpital s’explique par le fait qu'une femme venait de perdre son enfant au cours d’un accouchement.
Ces soldats lourdement armés, ont mal digérés la perte de l'enfant qui venait de voir le jour. Pour ces combattants, la mort de ce bébé, quelques heures seulement après sa naissance était due à l'incompétence des médecins. Pour l’amant de cette pauvre femme, lui-même chef militaire Frci à Soubré, la faute en incombait au gynécologue qui n’avait pu empêcher l’enfant de rendre l’âme.
Pour lui, les médecins de l’hôpital de Soubré ont failli à leur devoir en laissant mourir un bébé. Les médecins,la sage-femme, les anesthésistes, les infirmières et autres filles de salle, tous ont été embarqués et conduits dans une prison, par les militaires qui n’ont jamais voulu accepter la disparition du bébé.
Lorsque le Secrétaire général de préfecture de Soubré, s’est présenté à l’hôpital avec sous les bras, un parent malade dont le cas nécessite une intervention chirurgicale, c’est avec stupéfaction que celui-ci a constaté le désarroi dans lequel était plongé l'établissement. Pris de peur panique, les Frci ont demandé au Secrétaire général de préfecture de patienter un tout petit moment, afin qu’ils puissent faire venir les médecins incarcérés. Mais la troupe Frci s'est empressée d’ajouter que, dès qu’ils auront fini d’opérer le malade du Secrétaire de préfecture, et bien, ces médecins retourneront en prison. Les médecins qui ont été tabassés puis enfermés, ont refusé de jouer le jeu.
Jean-Baptiste Essis
Jean.essis @gmail.com
Cellule4
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