jeudi 23 février 2012

Alassane Ouattara en pleine démagogie


Alassane Ouattara a fait récemment une visite officielle en France où il a été reçu en grandes pompes par Nicolas Sarkozy. De là-bas il s’est rendu a Addis Abeba pour soutenir Jean Ping. Il est reparti en France, pour, selon les indiscrétions, “se reposer”.

Il est rentré la veille de la finale de la coupe d’Afrique. Il était encore dans le salon d’honneur de l’aéroport de Port Bouet quand il a annoncé son départ pour le Gabon.

Du Gabon, après l’échec de la promesse de ramener la coupe, il s’est rendu au Burkina-Faso avant de rentrer bredouille. Juste après la pseudo-fête aux éléphants, le voilà encore dans son jet pour le Nigeria et le Bénin où il se fait introniser président de la CEDEAO.

Pendant plus d’un mois, les affaires de l’Etat sont restées en souffrance. Le premier conseil de ministre était donc très attendu. Surtout pour qu’il nous dise ce que ce pays sinistré par une décennie de rébellion peut tirer de tous ses périples à part nous remettre sous la coupole dominatrice de la France.

La montagne a accouché d’une souris. Pis, les Ivoiriens perdent le peu d’espoir qu’ils nourrissaient dans les décisions de ce conseil de ministres. Le drame est que son gouvernement est convaincu de faire le sacrifice suprême pour les Ivoiriens en leur proposant, à la place d’une gratuité qui n’en était pas une, une gratuité ciblée.

Une communication fleuve du gouvernement au sortir de ce conseil de ministres pour dire aux femmes que même la césarienne est désormais gratuite alors que le gouvernement n’est pas certain de couvrir en lits les centres de santé relève de la pure démagogie.

Lors du débat électoral dernier, pour contrebalancer l’AMU, Dramane Ouattara avait promis la solution de 1000 CFA par an comme assurance maladie. Et depuis les Ivoiriens attendent de voir. Ouattara a-t-il compris qu’il n’a aucune perspective avec les Ivoiriens au point d’être réduit à faire des propositions intenables aux femmes?

Joseph Marat

Infodabidjan.net

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire