par LAURENT GBAGBO, samedi 26 mars 2011, 09:05

La Côte d’Ivoire risque si rien n’est fait, une pénurie totale de médicaments par la seule faute d’un homme : Nicolas Sarkozy, président de la république Française.
En effet, ce monsieur, dans sa furia de voir à n’importe quel prix, son ami personnel, Alassane Ouattara s’installer au pourvoir en Côte d’Ivoire, a décidé depuis la défaite de son poulain à la suite du scrutin du 28 novembre dernier, de faire mal à la Côte d’Ivoire. Et cela, jusqu’à ce que le président Laurent Gbagbo cède le pouvoir à Ouattara qui, selon Sarkozy aurait gagné cette élection d’après les incantations de Youssouf Bakayoko, président de la CEI (proche de Ouattara) et Choï, représentant spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire (également proche de Ouattara).
Pour cela, il a décidé, en entrainant l’Union européenne (UE) dans sa guérilla contre Gbagbo, de mettre en place un embargo contre les ports ivoiriens. Tout en sachant que cette mesure allait avoir un impact sur les médicaments commandés de l’UE par l’Etat de Côte d’Ivoire et les structures privées de distribution de médicaments dans les officines privées.
La Côte d’Ivoire dépend à 90% de l’UE en termes de médicaments, a dit Christine Adjobi, ministre de la Santé et de la lutte contre le sida, au cours d’une conférence de presse lundi dernier. Cette forte dépendance qui, soit dit en passant, est une faiblesse dans la politique de diversification de la Côte d’Ivoire, a permis aujourd’hui à Nicolas Sarkozy d’avoir entre les mains un bon moyen de chantage éhonté sur la Côte d’Ivoire. Ce faisant, le président français, on peut le dire, a décidé de programmer la mort des Ivoiriens. Déjà, 24 personnes souffrant d’insuffisance rénale sont mortes du fait de rupture de kits nécessaires à l’hémodialyse. “Nous sommes en train d’acquérir des kits avec le Ghana voisin pour soulager les malades”, a rassuré Christine Adjobi.
Voici donc, le pays qui prétend être le champion au monde en matière de respect des droits de l’homme, pris en flagrant délit de violation massive des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Où est passé le parti socialiste français qui se dit un parti soucieux du respect des droits de l’homme ? Martine Aubry a perdu son latin dans un drame qui se joue sous ses yeux. Elle préfère, au nom des intérêts de la France, suivre aveuglement Nicolas Sarkozy qui a décidé de tuer les Ivoiriens pour que le président Gbagbo parte et que Ouattara s’installe dans le sang de ses victimes. On le sait, si rien n’est fait, la Côte d’Ivoire, à en croire son ministre de la santé, ne peut tenir qu’un mois. Pas plus. Et Nicolas Sarkozy n’est pas prêt d’être visité par un brin d’humanisme. En effet, hier, dans une dépêche de l’AFP, Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères Français a encouragé l’UE à poursuivre sa politique de sanctions. Ce qui veut dire que plus aucun médicament ne viendra d’Europe pour soigner les Ivoiriens qui se meurent à petit feu dans les hôpitaux !
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Sarkozy programs the death of Ivorians ! 
Côte d'Ivoire risk if nothing is done, an absolute shortage of medicines by the sole fault of one man: Nicolas Sarkozy, President of the French republic.
Indeed, this gentleman, in his fury to see at any price, his personal friend, Alassane Ouattara moving to presidency in Côte d'Ivoire, decided since the defeat of his “pupil” after the election of 28th of last November, to hurt Côte d'Ivoire. And that, until President Laurent Gbagbo cedes power to Ouattara who, according to Sarkozy has won this election by the incantations of Youssouf Bakayoko, president of the CEI (close to Ouattara) and Choi, Special Representative UN in Côte d'Ivoire (also close to Ouattara).
For that, he decided, leading the European Union (EU) in its guerrilla war against Gbagbo to implement an embargo against the country's ports. Knowing that this would have an impact on the EU drugs ordered by the State of Côte d'Ivoire and private organizations for distributing medicines in private pharmacies.

Côte d'Ivoire is 90% dependent of the EU in terms of drugs, "said Christine Adjobi, Minister of Health and the fight against AIDS, during a press conference last Monday. This strong dependence, which incidentally, is a weakness in the policy of diversification of the Côte d'Ivoire, has now allowed Nicolas Sarkozy to have in his hands a good way to blatantly blackmail on the Côte d'Ivoire. In doing so, the French president, one may say, decided to plan the death of Ivoirians. Already, 24 people with kidney failure died because of rupture of kits needed for hemodialysis. "We are gaining kits with neighboring Ghana to relieve the sick," Christine Adjobi assured.

Here, then, the country claiming to be the world champion of respect for human rights, is caught in a massive violation of human rights in Côte d'Ivoire. Where did the French Socialist Party that claimed to be a party wishing to respect human rights? Martine Aubry lost her Latin in a drama unfolding before her eyes. She prefers, on behalf of the interests of France, to blindly follow Nicolas Sarkozy, who decided to kill Ivorians so that President Gbagbo leave and Ouattara gets installed in the blood of his victims. As we know, if nothing is done, Côte d'Ivoire, according to his minister of health, can hold on for a month. No more. And Nicolas Sarkozy is not ready to be visited by a strand of humanism. Indeed, yesterday, in an AFP report, Alain Juppe, the French foreign minister urged the EU to continue its policy of sanctions. This means that no medicine will come from Europe to treat Ivorians who die slowly in hospitals!